Mur de saint Valentin - 06140 Coursegoules
Point haut du mur près du sommet (x= 980.677, y=3174.930, z=1086) repère 1
Point bas près du col de Pater Noster (x=980.414, y=3174.843, z=1058) repère 2
Près du sommet on a trouvé des morceaux de meule en grès, près de l’intersection du mur et du mur d’enceinte mentionné par G.Brétaudeau (1) (x= 980.644, y=3174.925, z=1081)
Il semble que du côté Coursegoules le terrain est plus épierré sur une bande de quelques mètres le long du mur que du côté de la Combe Moutonne ce qui pourrait signifier que les matériaux ont été prélevés préférentiellement du côté Coursegoules
Une prospection a été faite le long de la pente à l’ouest du col de Pater Noster et on peut suivre le mur jusqu’en en point à mi pente du sommet, mais ce mur dans un environnement rocheux plus important est de moindre qualité.
Point bas près du col (x=980.290, y=3174.771, z=1044) repère 3
Point haut (x= 980.203, y=3174.750, z= 1060) repère 4
Au nord du mur on peut observer un enclos rectangulaire (x=980.525, y=3174.909, z= 1057), et un tas de pierre pouvant ressembler à un tumulus qui a fait probablement l’objet d’une fouille sauvage (x=980.522, y=3174.887, z=1056)
A la jumelle on aperçoit un mur qui part du sommet de la Colle du Pouis vers le nord, décritplus loin.
Tout l’ensemble pourrait faire partie d’une séparation de territoire, peut être entre des tribus.
G. Brétaudeau (1), pages 22 et 23, montre deux plans, l’un d’après Barruol et l’autre d’après Degand, qui mentionnent une vaste zone occupée par les Nerusii dans l’antiquité, sans limite précise.
Octobon (3), page 117, mentionne le camp de Pater Noster, sans autre détail.
Cheneveau (2), page 38, donne les coordonnées à partir d’une carte au 1/20000 de Saint Valentin, de Pater Noster I et de Pater Noster II.
G. Brétaudeau (1), page 279, parle d’une enceinte en arc de cercle sur à pic comme étant agro pastorale, et montre un plan en page 288 où le mur est esquissé sans autre mention.
En résumé aucune référence n’a été trouvée à ce jour au sujet de ce mur
Mur de la Colle des Pouis – 06140 Coursegoules
Mur de la Colle Martine – 06140 Coursegoules
Ce mur se trouve sur les pentes nord ouest de la Colle Martine. Il suit en partie une courbe de niveau, mais du côté nord on peut le suivre dans les pentes vers le nord ouest où il est plus dégradé. Dans la partie où il est en meilleur état, bien que très éboulé, sa section est de l’ordre de 2 m de large et de 40 cm de haut. Sa longueur est environ de 150 mètres environ.
Du fait qu’il est à mi pente du sommet, qu’il ne ferme pas d‘espace, et qu’il ne constitue vraisemblablement pas un épierrement, on est amené à s’interroger sur son utilité.
Les coordonnées de ses extrémités sont :
X= 978.353, y=3174.385, z=1129 pour le point nord, repère 6
X=978.360, y=3174.268, z=1139 pour l’extrémité sud, repère 7
Au sommet de la Colle Martine on peut voir une construction qui ressemble un peu à une borie avec une ouverture vers l’est. On peut s’interroger sur la destination de cette construction
Mur des Santons - Point d’Areno – 06140 Coursegoules
Ce mur a les caractéristiques les plus importantes de tous. Il a une orientation nord ouest, sud est. Il suit la ligne de plus grande pente un peu à l’est du vallon qui se trouve à l’est du point d’Areno.
Il est en assez bon état et sa section est de l’ordre de 1.20 m de large et jusqu’à 1.50 m de haut.
Les coordonnées de son extrémité sud un peu à l’ouest de l’oratoire des Santons sont :
X=979.277, y=3174.652, z=1035, repère 8
Son extrémité nord, mal définie, se trouve légèrement au nord ouest du collet et les coordonnées de son extrémité estimée sont : x=979.228, y=3174.823, z=1069, repère 9.
Dans ce cas aussi il est difficile de juger de son utilité, peut-être une délimitation de territoire mais pourquoi des caractéristiques si importantes.
Mur des Graus – 06140 Vence
Bibliographie
1 -Brétaudeau Georges – Les enceintes des Alpes Maritimes, 1996, éditions IPAAM
2 -Cheneveau – Mémoires de l’Institut de Préhistoire et d’Archéologie Alpes Méditerranée Tome IX II
3 -Octobon FCE : – Mémoires de l’Institut de Préhistoire et d’Archéologie Alpes Méditerranée Tome VII