CHAMPALARIC - 06910 ROQUESTERON


 

Eléments historiques

 

A propos de Roquesteron, Edmond Rossi () page 195 a écrit : « supposé visité par les envahisseurs des siècles obscurs, comme les wisigoths d’Alaric en route pour Rome… »

Le toponyme Champalaric fait référence à Alaric et le mont qui se trouve au sud de ce site s’appelle Boufaric. Il contient la terminaison « aric ».

Malheureusement on n’a que très peu de références historiques sur cette période.

Mais le passage éventuel des wisigoths aurait pu se passer vers les années 400-410.

Georges Brétaudeau () page 346 indique qu’une prospection n’a  rien donné.

Prospection

 

Prospection Henri Guigues, Louis Carlot, Jacky Sarale, Raoul Barbès

Le site est constitué par un grand plateau qui, à part une petite butte au sud à la cote 469, s’élève doucement vers le nord jusqu’à la cote 485.

Il est séparé de la montagne de Boufaric au sud par un isthme très étroit entre deux ravins qui y prennent naissance l’un vers l’est, l’autre vers l’ouest, au nord du GR 510.

Au  nord  et à l’ouest les pentes descendent jusqu’à l’Estéron.

A l’est les pentes descendent jusqu’au ruisseau de Chabrière qui se jette dans l’Estéron.

Le site est par lui-même très protégé de tous côtés.

Une prospection a permis de reconnaître sur la crête sommitale au nord du plateau une sorte de mur de barrage ( ou motte) d’une soixantaine de mètres de long orienté nord-est sud-ouest, constitué par des murets apparaissant par endroits de 40 cm de haut soit côté sud soit côté nord et une butte de 1 mètre de haut en moyenne et de 3 à 4 mètres de large.

L’ouvrage a été observé entre le point A (x=973.306, y=3185.169) et le point C (x = 973.224, y= 3185.130)

 Cet ensemble ne ressemble pas aux murs préhistoriques. On peut imaginer sans être formel que cet ouvrage était le socle d’une palissade.

 

Bibliographie

 

Rossi Edmond – Les châteaux du Moyen Age en Pays d’Azur – Alandis Editions 2003

Brétaudeau Georges – les Enceintes des Alpes Maritimes – éditions IPAAM 1976