Bossages erratiques et hémisphériques

CHANCEL DE L'EGLISE CATHEDRALE DE VENCE 06140

Mise à jour février 2015

L’église cathédrale de Vence a fait l’objet de plusieurs études notamment de la part de J.M.Bartholi (), Philippe de Beauchamp () page 137, avec un plan des remaniements, Micheline Buis (), Jacques Daurelle (), G Doublet (), E.Hidelsheimer ().

Vence était vraisemblablement déjà le siège d’un évêché en 374 avec pour évêque Saint Eusèbe, mais plus surement Sévère à partir de 419. Il y eut d’abord un temple romain consacré à Mars et Cybèle, puis une église paléochrétienne et l’église-cathédrale a subi des transformations ultérieures jusqu’aux temps modernes.

L’orientation générale de l’église actuelle correspond à l’azimut 115° environ. Très souvent, sauf contraintes particulières, les églises antiques étaient orientées à l’est, mais ici l’orientation est légèrement différente. On peut penser que la première église a été construite sur les fondations du temple romain orienté parallèlement à une hypothétique  voie romaine qui correspondant  peut être à la ruelle de l’Enfer devenue rue des Portiques

On trouve  à l’intérieur un certain nombre de pierres sculptées d’époque carolingienne probable.

Certaines pourraient appartenir à un chancel.

 

Chancel

La définition du chancel donnée par Larive et Fleury () page 228 est la suivante :

« Chancel (lat. Cancellus = barrière), clôture à hauteur d’appui qui entoure le choeur d’une église ou qui sépare le sanctuaire du chœur »

L’Encyclopedia Universalis précise : « clôture de pierre ou de métal qui, dans l’art paléochrétien et parfois postérieurement forme un enclos rectangulaire dans la nef principale d’une église. Situé en avant de l’abside, le chancel sépare ainsi le chœur liturgique des autres parties de l’église : c’est le chœur des chantres qui figure sur le plan de l’abbaye de Saint Gall au IXème siècle, sous le nom de chorus psallentium ; les parois du chancel sont de faible hauteur, percées de plusieurs portes. Il s’accompagne en outre de deux ambons ou chaires qui se font face. L’église Sainte Sabine de Rome (Vème siècle), possède un très beau chancel, remarquablement conservé. Les plaques qui composaient les chancels étaient richement sculptées ou revêtues de mosaiques et elles constituaient de précieux vestiges de la sculpture des premiers siècles de l’art chrétien »

 

On trouve de nombreux exemples de chancels ou de fragments de chancels, dans le site : www.patrimoine-de-france.org

Par exemple dans la collection Univers des Formes NRF, sont cités pour le premier Art Chrétien à Rome la catacombe de la Via Latina du IVème siècle (photo) ; pour le temps des invasions, l’abbaye de Saint Denis avec un pilastre de chancel d’époque mérovingienne VI, VIIème siècle ; pour l’époque carolingienne, à Aix en Provence des éléments conservés au musée Granet ; à Metz l’église Saint Pierre en citadelle ; à Marseille des éléments de l’église Saint Victor sont conservés au musée Borelly ; à Milan la cathédrale San Ambrogio, etc….Plusieurs sont cités par Micheline Buis

Jean Pierre Caillet () page 90 à 94 a étudié l’art carolingien et il cite aussi un chancel à Cividale en Italie, vers 756-786 et un à l’Aquilée d’époque Maxence 811-838.

Pour les Alpes Maritimes on peut citer également des éléments conservés à l’abbaye de Saint Pons à Nice.

Dans l’Histoire Générale de l’Art () tome II pages 52 à 54, un paragraphe est consacré à l’ornement sculpté pendant les temps barbares ; il est question de façon détaillée des chancels et de l’origine du type de sculpture qu’ils comportent.

L’auteur note des influences diverses, celtes, orientales, byzantines.

Le musée du Louvre à Paris possède un exemple d’entrelacs sculptés sur un élément structurel, en l’occurrence une frise à Saint Martin de Crau datant du XIème siècle et d’autres du XIIème siècle. Pour le V/VIème siècle, il possède une colonne avec un fut orné de feuilles de vignes et d’entrelacs. La pratique des entrelacs s’est donc conservée assez tard.

Au musée de Cluny à Paris il n’y a pas de témoignage sculpté de cette époque

On peut penser que le chancel a évolué suivant plusieurs directions, d’une part vers la table de communion, d’autre part vers des clôtures, sous forme de grilles richement décorées parfois de grandes dimensions  ou de jubés.

D’ailleurs dans le dictionnaire de Larive et Fleury () page 171 il est indiqué : «il semble que le jubé n’ait été qu’une transformation de ce que l’on appelait ambon dans l’église grecque et dans l’église latine primitive »

Dans le musée de l'Archevéché de Ravenne en Italie on peut voir des panneaux de chancel paléochrétiens en marbre blanc, ajourés et à motifs abstraits.

 

Les ambons

 

Ils sont souvent associés aux chancels et parfois avec la même décoration.

Le terme a peut être une origine grecque à partir du verbe « anabainein » = monter, ou « ambon » = saillie, car l’ambon était surélevé par rapport aux fidèles, ne serait-ce que pour une question d’écoute, mais en latin on a le terme « ambo » = tous les deux, et en italien l’ambon se dit « ambone ».

Les ambons servaient à poser les livres saints pour la lecture et comme appui pour le prêche.

Dans les églises classiques il y en avait souvent un côté évangile et un côté épitre.

L’ambon a perdu de son importance au profit de la chaire, mais avec l’usage des micros et des haut-parleurs, c’est maintenant la chaire qui est de plus en plus inutilisée avec comme corollaire une réhabilitation de l’ambon parfois sous forme de simple lutrin.

Dans l’église néo gothique de Clewer au Royaume Uni on peut voir un ambon avec la même décoration que le chancel.

photo de saint Andrews the apostle:

http://www.standrewsclewer.org.uk

 

Ciborium

 

Jean Pierre Caillet ()  cite à Ravenne un ciborium ou baldaquin et dans l’Histoire Générale de l’Art () page 54, l’auteur parle de ciboriums destinés à couvrir des autels comme à Saint Georges de Valpolicella à Verone ainsi qu’à Bolsena, Perouse, Ravenne.

Les deux colonnes marseillaises, don tlune est actuellement place du Grand Jardin  et l’autre place Godeau ont été à une certaine époque  utilisées dans l’église mais il semble que l’église primitive était trop petite pour envisager la présence d’un ciborium.

 

Autels

Parmi des éléments décoratifs de l’époque carolingienne des auteurs citent les socles de tables d’autel. Etant donné la taille de la grande plaque verticale très décorée on pourrait imaginer qu’elle faisait partie du support d’une table d’autel de 2m de long environ compte tenu d’un peu de porte à faux, ce qui est plausible, mais certain auteurs pensent à un élément de chancel. Voir plus loin.

 

Chancel de la cathédrale de Vence

Micheline Buis, docteur en archéologie médiévale a effectué une très importante étude sur ce sujet associée à une documentation très complète. Ses études ont notamment fait l’objet de trois parutions dans les mémoires de l’IPAAM.

Dans le premier document  de 1974-1975() pages 57 à 65 elle a fait une description détaillée des éléments et des symboles.

Dans le deuxième de 1975-1976 (), pages 59 à 63 elle s’est penchée sur la question de l’emplacement et de la provenance des éléments, des motifs et de la datation.

Dans le troisième de 1980-1981 () pages 153 à 166 elle a étudié particulièrement le motif de la double boucle.

Pour la suite quand il sera fait référence à son travail ses initiales MB seront utilisées. Son repérage est noté entre parenthèses.

 

Un repérage a permis de photographier dix huit pièces dont une à l’extérieur de la cathédrale. Le positionnement a été noté sur le fond de plan de Philippe de Beauchamp (), sans prendre position sur les époques de transformation  notées sur le plan.

Parmi les éléments sculptés, une seule grande pièce n’est pas encastrée dans les murs ou les piliers, et présentée debout.

Photos Jacques Chave

L’étude a été menée dans trois directions :

Les panneaux 2 à 10, 14 et 17 sont de forme rectangulaire mais en général incomplets. Le panneau 17 a fait l’objet d’une copie fidèle récente en résine (17 bis) car il était difficilement visible, mais complet. Tous ces panneaux comportent des  entrelacs à trois brins. Peu comportent des décorations en dehors des entrelacs.

 Le panneau 11 est particulier et sera étudié à part.

Les éléments ont été incorporés dans les murs ou les piliers en réemploi dans un but constructif et peut être très accessoirement décoratif. Ils sont positionnés avec la grande dimension dans le sens horizontal sauf pour le panneau 14 qui est dans le sens vertical. On peut se poser la question pour les panneaux 1, et 16 de savoir s’ils faisaient partie du chancel. Le petit panneau 1 a été positionné probablement avec un souci didactique.

On peut imaginer que les panneaux ont été mis en place en une seule phase. Il est difficile d’imaginer que des panneaux aient été stockés pour être mis en place dans une phase ultérieure à moins qu’ils n’aient été retrouvés plus tard.

On peut remarquer la finesse des sculptures et les motifs compliqués qui ont nécessité un sculpteur très doué et un matériau à grain très fin et pas trop dur. La pierre des carrières de la Sine près de Vence pouvait se prêter à cette sorte de sculpture

Description des éléments

Le panneau 1 (1). On peut se demander s’il n’a pas été placé là à hauteur des yeux dans un but didactique. Il représente à gauche un serpent, au milieu une sorte de grand oiseau, et à droite une sorte d’amphore comme coupée dans le sens de la longueur légèrement inclinée vers la gauche avec à l’intérieur un oiseau regardant vers le col qui est fermé.

Le grand oiseau regarde le petit dans l’amphore. Sur la droite on voit une bordure faisant imaginer que l’ensemble du motif était inscrit dans un triangle. MB pense que ce panneau aurait pu appartenir à un ambon. Dimensions : base environ 30 hauteur environ 20cm

 

Le panneau 2(10). Il est incomplet. Il comporte un dessin d’entrelacs à trois brins avec une bordure en haut et en bas. Ses dimensions sont 34 cm X 64cm. Le panneau 6 présente un dessin relativement semblable mais moins haut avec une symétrie mieux respectée, ainsi que le panneau 10. Mais le panneau 6 fait apparaître trois pseudo-cercles.

En supposant que ces deux panneaux auraient pu être à l’origine superposés, on peut estimer qu’il en était de même pour le panneau 2 ce qui donnerait une longueur approximative de 94 cm avec trois pseudo-cercles supposés.

MB indique que ce motif existe aussi à la cathédrale de Die.

 

Le panneau 3 (9). Il est incomplet. On peut observer en dehors des entrelacs à trois brins, une sorte de pointe de flèche vers la gauche, une rosace peut être au centre, un oiseau à l’envers sur le dos en bas à droite, un signe qui ressemble à un oiseau stylisé vers la droite avec trois brins et peut être un oiseau à gauche posé, bec en l’air.

L’oiseau stylisé qui ressemble à une ancre peut se voir trois fois sur la partie restante dont deux fois avec trois brins. Il se retrouve aussi notamment sur le grand panneau en marbre.

Dans la partie haute on peut voir deux feuilles. Les dimensions du panneau sont 38cmx 86 cm. En bas à gauche et à droite le ruban se divise en deux pour enserrer une autre partie du ruban. Une partie du ruban forme comme une bordure. En plus il comporte une bordure en bas et une à gauche

Si l’on fait l’hypothèse que la rosace est au centre, le panneau complet aurait fait alors environ 70cm de haut X 93cm

Panneau 4 (8) Il est incomplet et ne comporte pas de motif figuratif en dehors des entrelacs. Le motif est à trois brins. Il comporte une bordure en bas et à gauche. A Vence on ne retrouve pas ce motif sur d’autres panneaux mais la décoration est tout à fait semblable à un fragment de chancel du musée du Puy en Velay.

Photo de gauche panneau 4

Photo de droite chancel du musée du Puy en Velay extraite de l'Hitoire générale de l'Art ()

Cependant le motif du panneau 15 reprend une partie du thème. Ses dimensions sont de 68 cm X40 cm de haut.  En supposant que le motif complet comprenait trois pseudo-cercles complets on aboutirait à une longueur de l’ordre de 92 cm.

Le panneau 18 en dehors de l’église comporte le même motif.

 

Panneau 5 (6)  Il est très incomplet. Le motif est à trois brins. Il comporte des motifs à quatre pointes reliées par des arcs de cercle, le tout en entrelacement formant un carré autonome, nommé par MB motif de quatre feuilles, mais entrelacé  avec un motif en pseudo cercles et sans élément figuratif. Une partie du ruban forme comme une bordure haute et basse

En plus, on peut voir un morceau de  bordure basse et haute. Sur un morceau de sculpture du musée du Louvre on peut voir un pseudo carré à deux brins dans un entrelacement à trois brins dans un morceau d’une oeuvre du XIIème siècle. Ses dimensions sont 26 cm X 36 cm de haut. Voir panneau 14

 

Panneau 6 (13) Comme indiqué plus haut, le dessin ressemble un peu à celui du panneau 2. On voit la bordure haute et peut être un peu de la bordure basse. Ses dimensions dans l’état actuel sont de 48 cm X 19 cm de haut. S’il a comporté trois pseudo-cercles sa longueur aurait été d’environ 56cm

On ne voit pas d’élément figuratif. Le dessin présente une bonne symétrie par rapport à une ligne médiane horizontale.

 

Panneau 7 (14) Il comporte un motif décoratif de ruban à trois brins. Les changements d’orientation des entrelacements sont tous anguleux. Il est complet en hauteur et comporte une bordure haute et basse. Voir ci-dessous ce qui concerne le panneau 8. Comme il n’est complet ni à droite ni à gauche on ne peut faire d’hypothèse sur sa longueur initiale.

Il ne comporte pas d’élément figuratif. Ses  dimensions sont 55cm X 19cm en hauteur

 

Panneau 8 (15) Il comporte un motif décoratif à trois brins. Les changements d’orientation des entrelacements sont tous anguleux. Il est complet en hauteur. Ses dimensions sont de 69X 19 cm en hauteur.

A son extrémité droite on peut observer le motif à quatre pointes autonome en carré dont il a été question plus haut mais interprété de façon différente car une partie du motif joint deux pointes opposées et non deux pointes voisines  par une courbe en S. On ne peut donc pas parler exactement d’un motif à quatre feuilles Pour une raison de symétrie et d’après ce que l’on voit à gauche, on peut penser qu’il y avait quatre pseudo-carrés et un carré indépendant à chaque extrémité soit une longueur totale de 94 cm.

Les panneaux 6, 7 et 8 sont encastrés dans le même pilier  et font la même hauteur. Comme le dessin du panneau 7 est le même que celui du panneau 8 on peut émettre l’hypothèse qu’ils faisaient la même longueur

Les panneaux 9 et 10 sont sur la même photo

Panneau 9 (11) Il est très incomplet et comporte autour d’un élément probablement rectangulaire une bordure en tresse  à trois brins ; les dimensions de cet échantillon sont de 23cm X36cm de haut.

On distingue une bordure basse et peut être une à droite.

Le dessin du motif principal est trop fragmentaire pour pouvoir être interprété. Cependant une partie du motif en ruban forme une fausse bordure

 

Panneau 10 (12) Il est aussi très incomplet et se trouve en dessous du précédent.  Le dessin ressemble à celui du panneau 6. Ses dimensions sont de 43cm X 19 cm de haut. On voit une bordure en haut en bas et à droite

 

Le panneau 11 (4). Il se trouve près du sol encastré dans le mur est de la chapelle du Saint Sacrement. On peut se demander s’il faisait partie du chancel car sa décoration est très différente des autres éléments. Elle est composée de pseudo cercles avec double rangée de feuillages tournés vers l’intérieur des cercles.

Les cercles sont terminés par des petites boucles spiralées.  Dans le volume « Parthes et Sassanides » () page 140, on trouve la photo d’un panneau de trois feuillages enroulés très semblables à celui de Vence et datant de le deuxième moitié du 3ème siècle.  Ce panneau se trouve dans la grande salle du palais de Bachipour en Perse.  A Vence c’est le seul panneau à décor de feuillage. Il est complet seulement en hauteur.  Ses dimensions sont 123 cm X 35 cm de haut. A droite il semble y avoir un oiseau tête en bas. MB l’interprète comme un paon. Si le panneau a comporté quatre pseudo-cercles de feuillages sa dimension aurait été de 136 cm environ. MB cite des panneaux semblables à Sainte Marie du Trastevere à Rome et à Germigny des Prés

Panneau 12 (2)  Il se trouve contre le mur nord de la chapelle du Saint Sacrement. Il est en marbre. Il mesure 95 cm X 155 cm. Son épaisseur est de 16 cm environ. Il est incomplet à droite. Etant donné sa taille et sa décoration, on peut se demander s’il ne parviendrait pas d’un devant de socle de table d’autel.

(Voir plus haut). Il comporte 18 motifs à l’intérieur de trois rangées de pseudo-cercles et environ 21 motifs dans les espaces intermédiaires. Le motif dans l’angle supérieur droit n’est pas lisible.

PCAM () mentionne « un motif carolingien en marbre de 95x115cm et indique : « la plupart des motifs carolingiens portés sur les piliers  et les murs de l’église sont des fragments  d’entrelacs. Cette grande plaque exposée à part présente  différents thèmes : grappes de raisin, oiseaux  et roses stylisées se nichent au sein d’entrelacs que dessinent des torsades à trois brins ».

 

Dans la  chapelle du Saint Sacrement de l’église Saint Victor à Marseille se trouve une table d'autel en marbre blanc (L = 1,78m x l = 1,12m) qui date du Vème siècle et présente sur sa face antérieure deux groupes de six colombes encadrant l'emblème christique. Au revers, le même emblème central est entouré de brebis. Sur les petits cotés sont figurées des frises de colombes picorant des grains de raisins d'un sarment de vigne[86]

 

Parmi les motifs du panneau 12 de Vence, on remarque :

- une croix grecque  en bas à gauche, non centrée et légèrement inclinée

- deux rosaces ou fleurs à huit pétales au centre peut-être en position symétrique,

- deux hélices levogyres, dont une à gauche et une en bas à droite- quatre grappes de raison, dont trois à l’intérieur des pseudo cercles,

- un motif en forme de grappe qui représente comme une enveloppe contenant des graines,

 - un motif en forme de grappe mais sans grains représentés. Il pourrait s’agir d’un cœur,

- huit oiseaux posés de différentes manières, dont un à l’extérieur des pseudo-cercles, un regarde à gauche, les autres à droite, en position posée sauf un de face les ailes déployées. Les trois oiseaux de gauche regardent leur queue ou bien la croix. Quatre ont une queue en panache et font penser à des paons.

- beaucoup de motifs en ancre dans différentes orientations à l’intérieur ou à l’extérieur des cercles. Certains sont à trois brins comme les torsades. Le fait pour les motifs figuratifs d’être à l’intérieur ou à l’extérieur des pseudo-cercles ne semble pas avoir d’importance. Certaines parties des rubans forment une pseudo-bordure.

Ce panneau ainsi que le panneau 16 a été mis à cet emplacement en 1954 comme indiqué par ailleurs

Il s’est trouvé antérieurement encastré dans un mur place Godeau surmonté du panneau 16, comme on peut voir sur une photo de Jacques Daurelle, ce qui a contribué à sa dégradation. Il est à l’emplacement actuel depuis 1954

 

Panneau 13 (4bis) Il s’agit d’un petit morceau de marbre intégré dans le mur sud de la chapelle du Saint Sacrement avec un autre petit morceau à droite.  Ce petit morceau sculpté est assez haut et difficile à voir. Il fait à peu près 30 cm à la base, avec une feuille à gauche et une grappe à droite.

Le petit morceau de droite qui peut s’inscrire dans un cercle de 12 cm de diamètre environ représente un entrelacs très fin.

MB a noté que ce motif pourrait être antérieur à la période carolingienne,  et qu’il est de même facture qu’un  motif de la place Thiers à Vence aujourd’hui disparu

 

Panneau 14 (5) Il est très incomplet et il semble qu’il ait été posé en hauteur. Le dessin de la sculpture ressemble à celui du panneau 5 par la hauteur et la décoration qui comporte des motifs à quatre pointes « quatre feuilles » entrelacés dans des pseudo-cercles. Il mesure 36cm X 25 cm de haut et comporte une bordure sur trois côtés.

 

Panneau 15 (7) Il est très incomplet en longueur et un petit peu décoré de motifs figuratifs à savoir  des roues spiralées dextrogyres dans des pseudo-cercles et entre les cercles de motifs en ancre qui ressemblent à des colombes. Les pseudo-cercles et la bordure sont à trois brins.

Les dimensions sont de 42cm X 30 cm en hauteur. Cet élément ne ressemble à aucun autre. Il comporte une bordure en haut et en bas et des parties de rubans forment une fausse bordure. Dans les espaces entre les cercles on observe le motif en ancre.

 

Panneau 16 (3) C’est le grand motif placé très haut sur le mur nord de la chapelle du Saint Sacrement. D’après PCAM () page 957 : « Une plaque qui proviendrait d’un ambon, est insérée dans la partie supérieure du mur externe de la cathédrale. L’aigle est le symbole du plus jeune des évangélistes Saint Jean. Il est ici représenté dans un cercle – le ciel – inscrit dans un carré – la terre. »

  (Note : Cette symbolique qui figure dans des civilisations d’Extrême Orient par exemple dans les temples Khmers pouvait elle s’appliquer à une sculpture chrétienne ?)  « Une autre interprétation en ferait un phénix  Cette œuvre de 71x71 cm, daterait du XIème siècle, d’après cet ouvrage. »

Dans les quatre angles on retrouve le motif qui ressemble à des colombes stylisées.

Ce panneau a été mis à cet emplacement récemment  (voir panneau 12). Selon PCAM page 959, Il aurait été trouvé lors de la réfection du dallage de la nef au XVIIIème siècle.

La pierre mesure 81cm X 65 cm de haut environ et le motif central carré à peu près 60cmX 60cm. Mb pense également qu’il s’agit d’une plaque d’ambon, et que l’oiseau représenté serait un phénix plutôt qu’un aigle.

 

Panneau 17 et 17 bis Le panneau 17 étant très peu visible a fait l’objet d’un moulage17 bis en résine par les soins de Jacques Chave en collaboration avec des spécialistes, en même temps que l’exécution de la vitrine de la chapelle Saint Véran. Il est disposé dans au pied de cette vitrine.

Il est complet  et comporte un dessin non figuratif  avec un élément principal dont les changements de direction sont en partie anguleux avec au centre deux motifs en losange concentriques entrelacés dans l’élément principal. A gauche et à droite deux éléments indépendants également en goutte d’eau sont entrelacés dans l’élément principal. L’ensemble est symétrique ; les dimensions sont de 93cm X 36 cm de haut. Dans un trou  qui aurait été pratiqué à cet endroit en 1912 se trouvait une cachette où ont été retrouvés des bustes de Saints mis récemment dans la vitrine ; de cet endroit on peut observer des fondations, et un espace vouté.

Le panneau 17 original se trouve dans la base d’un pilier et est en bon état de conservation. Il mesure environ 16 cm d’épaisseur comme le panneau 12.

Ce panneau n’a pas été commenté par M. Buis qui ne le connaissait pas à l’époque

 

Panneau 18 (16) Il se trouve en dehors de l’église sur un mur sud de la rue de l’évêché. Il mesure environ 66 cm de long X 34 cm de haut. Il est incomplet, mais il subsiste le bord gauche et le bord inférieur. Son motif est identique  à celui du panneau 4.

 

Un morceau de chancel a été également repéré sur un mur extérieur de la cathédrale en hauteur.

Le motif ressemble un peu à celui du panneau 4 et du panneau 18

Essai de reconstitution de modules du chancel

Cet essai repose sur un certain nombre d’hypothèses.

Tout d’abord en supposant que l’église primitive avait la même emprise que le chœur actuel, la longueur à barrer par le chancel pouvait être de l’ordre de 5.70 mètres.

L’essai de reconstitution des panneaux en les mettant côte à côte donnerait une longueur de 4 panneaux de 90 à 95 cm de long et de 35 cm de haut environ,

soit y compris un espace pour le passage, une longueur à fermer de l’ordre de 5 mètres.

Les panneaux se ressemblent dans l’ensemble mais présentent entre eux des différences. Il ne semble pas y avoir de symétrie d’ensemble. D’autre part, en partant de la ressemblance entre les panneaux 2 et 6 qui font respectivement 19 et 35 cm de haut on peut penser à une superposition de panneaux soit une hauteur à fermer symboliquement de l’ordre de 55 cm.

Par ailleurs certains panneaux ne proviennent peut être pas du chancel, notamment le 11.

Il est difficile d’aller plus loin dans les hypothèses.

 

Etude de la symbolique

On peut se demander si tous ces motifs décorés avaient un but didactique ou s’ils ne comportaient pas des réminiscences des thèmes celtes notamment pour entrer en communication avec l’au-delà.

Photo ci contre à comparer avec le panneau 1

Chapiteau byzantin de l'église san Vitale de Ravenne (à partir de 632)

d'après l'architecture Francesca Pinna éditions Guide des Arts 2008

Le panneau 1 est très intéressant. Jean Chevalier et Alain Gheerbrant () page 993, indiquent que le vase est un symbole de trésor. On peut imaginer une âme (le petit oiseau), dans un vase funéraire cherchant à s’envoler. La crémation a été pratiquée un certain temps, peut être à partir du IIème siècle de notre ère (voir dossier sarcophages à compartiments). Quel est le rôle du grand oiseau ? MB pense qu’il s’agit d’un paon et qu’il cherche à boire dans le vase. Selon PCAM page 959, l’oiseau serait un paon symbole du Christ

A gauche le serpent est un symbole à la fois négatif et positif. Il peut représenter la terre ou l’enfer. Il est parfois associé comme dans ce cas au grand oiseau, ce qui est signalé dans l’encyclopédie des symboles, les deux thèmes étant opposés.  Le serpent est le seul animal terrestre représenté, et sur aucun panneau on ne voit de poisson.

Quatre panneaux sont un peu décorés d’éléments figuratifs, le 3, 11, le 15 et le 16, et le grand élément vertical 12 dans la chapelle du Saint Sacrement, plus  les deux petits morceaux en marbre 15, ainsi que le panneau 11.

Comme indiqué plus haut le thème de l’entrelacs  typique de l’époque carolingienne a été utilisé au moins jusqu’au XIIème siècle. La bandelette qui selon les panneaux subit des contorsions diverses est toujours à trois brins à Vence. Elle peut être un symbole de mouvement sans fin, peut être d’éternité. Dans le panneau 3 on constate une particularité. En bas à gauche et à droite la bandelette se dédouble.

Dans tous les motifs observés, il y a une seule croix grecque mais étant donné sa position et son orientation est-ce le symbole de la croix qui est représenté ?

On peut voir au moins trois hélices dextrogyres ou cercles spiralés. Ce motif se retrouve dans des motifs notamment celtes dérivés de la svastika sur le panneau 15. Le thème de la spirale est très ancien et l’on en observe déjà à l’âge du bronze dans la vallée des Merveilles près de Tende et dans l’Egypte ancienne. Leur orientation diverse a-t-elle une signification ? voir dossier Internet: mythe de la spirale

Il y a une rosace sur le panneau 3, et 2 sur le panneau 12. Elles semblent toutes à huit pétales. La rose, si telle est la fleur représentée est le symbole de la Passion et de la Résurrection.

La grappe de raisin est le symbole du vin et par là du sang du Christ

La pointe de flèche observée sur le panneau 1 peut faire allusion  à la lance perçant le cœur du Christ sur la croix.

Un signe souvent représenté dans plusieurs positions en forme d’ancre, ressemble à une colombe stylisée, allusion peut-être au Saint Esprit.

Parmi les oiseaux, la plupart sont posés. Ils sont de profil sauf un de face avec les ailes étroitement déployées sur le grand panneau 12.

Les trois de gauche du grand panneau ont la tête tournée vers la queue  (ou vers la croix), et l’on pense à l’agneau pascal dont la tête est tournée vers la croix sur son dos.

Certains oiseaux du grand panneau ont une sorte de double queue qui fait penser à des paons. Au Moyen Age cet oiseau avait la réputation d’avoir la chair imputrescible et donc être un symbole d’immortalité.

Le chardonneret souvent représenté dans les oeuvres d’art est un symbole de la Passion, avec sa tâche rouge sur la tête qui serait une goutte de sang tombée du corps du Christ sur la croix. On peut penser aussi à la colombe.

La colombe  est un symbole très antique repris à l’ère chrétienne avec la représentation du Saint Esprit. Il serait ici très stylisé. Tous ces symboles en forme d’ancre ne sont pas détachés des bandelettes. Ils ont toutes les orientations.

 

Compréhension des phases de construction

 

Plus haut on a fait l’hypothèse que tous les panneaux ont été posés en une seule phase.

Si l’on examine l’église cathédrale depuis la place Godeau, on voit sous la toiture une décoration en dents d’engrenage. photo de gauche

chevet de Puget Théniers photo de droite

Une décoration semblable peut être observée dans l’église de Puget Théniers 06260  qui serait d’après Luc Thévenon du XIIIème siècle, et aussi notamment à l’abside de l’église de Sigale qui serait de 1421 d’après PCAM () page 776.

Selon Jacques Daurelle le chevet serait mérovingien : il indique par ailleurs page 58 que certains auteurs dont Tisserand et Doublet inclineraient à penser que le sanctuaire et la sacristie ont pu faire partie du temple romain.

Le chevet est de dimensions modestes, et la fenêtre à ébrasement se trouve assez bas. Elle est toujours accessible de l’intérieur mais est cachée par l’autel actuel. Ce chevet correspondait donc peut être à un bâtiment assez petit.

Selon PCAM ce chevet appartiendrait au premier art roman soit peut être le XIème siècle.

Il y a donc une grande incertitude de date à son sujet. Selon le même ouvrage le grand bâtiment rectangulaire sur lequel il est appuyé serait du XVème siècle.

A la base du bel appareillage du chevet on peut voir sur 80 cm de haut un blocage assez grossier. Il serait intéressant de voir s’il peut correspondre à l’époque romaine et il semble que le sol ait été abaissé à cet endroit.

Par ailleurs il semble que le piédroit sud  de la porte qui donne sur la place Godeau a été en partie caché par le mur en retour du sanctuaire. Ceci pourrait signifier que ce mur a été construit après cette porte.

Si l’on examine le cadastre de Vence de 1834 et le cadastre actuel il semble que l’on peut repérer une trame antique suivant un azimut approximatif de 115 degrés. Ceci correspond à l’axe de l’église actuelle. Cette trame antique pourrait être romaine et d’ailleurs les deux bords nord et sud du plateau occupé par la ville sont grosso modo suivant cet axe.

 

Quant à la chapelle du Saint Sacrement elle pourrait être contemporaine de l’ensemble de la nef du fait de l’inclusion des éléments de chancel.

Selon PCAM page 959 une reconstruction de l’église aurait eu lieu au XIIème siècle à l’initiative de Saint Lambert  évêque de 1114 à 1145.

Les fondations peuvent être observées sous le mur du fond de la chapelle du Sacré Cœur. Sous cette chapelle se trouve un espace vouté  avec un orifice pour accéder sous la nef sud. On voit les fondations du pilier où se trouve incorporé le panneau 17.

Le mur du fond de la chapelle du Sacré Cœur a été peut être un ajout tardif et anciennement on pouvait peut être accéder directement de la sacristie dans la nef sud par cet endroit.

Dans un placard de la sacristie on peut voir l’espace entre le mur du fond l’église et le doublage en demi cercle qui ferme le cœur de l’église actuelle.

Si l’église paléo chrétienne a été détruite par les sarrasins, peut être au VIIIème siècle, on peut imaginer une reconstruction  avec agrandissement à l’époque carolingienne, tardive peut être.  Le chevet de l’église paléo chrétienne aurait été sauvé. Le chancel aurait pu être exécuté à cette époque, avec agrandissement de l’ancienne église. Puis une nouvelle modification au XIIIème siècle aurait donné lieu à l’incorporation des éléments de chancel dans les piliers et certains murs.

Des travaux de décroutage d’enduit de la nef de l’église sont envisagés et permettront sans doute d’en apprendre un peu plus.

La région était elle suffisamment sure pour édifier une église vers l’an 800 ou la construction a t ‘elle été plus tardive ?

 

Chancel de l’abbaye de Saint Pons à Nice

Il a été étudié par J Guyon (), pages 611 et 612,  qui indique par ailleurs dans wikipedia :

     

« S'il est plausible qu'une basilique paléo-chrétienne avec martyrium ait pu être édifiée sur la tombe présumée du saint, les données archéologiques n'attestent, pour l'instant, qu'un aménagement d'époque carolingienne. Dans l'église où reposaient les reliques du saint, on peut supposer un autel construit directement sur l'emplacement de la tombe, entouré d'un chancel destiné à contenir les fidèles. Ce sont précisément cinq fragments de ce chancel carolingien qui nous sont parvenus. Une inscription courait sur son bord supérieur comme en témoignent trois des fragments. Elle commémore la restauration du tombeau de saint Pons sous l'impulsion de Charlemagne dont la titulature (roi des Francs et des Lombards) permet de situer l'événement entre 774 et 800. »

Les éléments dont il s’agit ont été rassemblés dans une sorte d’autel au fond de l’église à gauche surmonté par une inscription en latin « TVMVLI PONTII.MIN VETVSTO HVIVS MONASTERII TEMPLO QVAE SVPERSVNT FRAGMENTA »

On peut voir d’après la description ci-dessous que ces fragments n’apportent pas d’éclairage sur ceux qui se trouvent dans l’église de Vence. Sur le fronton au dessus de l’autel on peut voir dans deux grands entrelacs en pseudo cercles à droite une rosace à pétales arrondis et à gauche un genre de croix pattée à quatre double branches. Sur la pierre au dessus, de petits éléments qui ressemblent à la grande rosace.

Sur le dessus de la pierre a été gravée une des trois inscriptions latines étudiées par J. Guyon.

Sur le côté gauche de la table d’autel une décoration de spirales doubles inversées et un entourage en cordelette.

Selon l’encyclopédie des symboles page 656, « dans la statuaire romaine les doubles spirales étaient parfois reproduites dans les plis des vêtements du Christ marquant ainsi son double mouvement d’incarnation et d’’assomption et expliquant suivant sa dynamique propre sa nature humaine et sa nature divine »

Sur le piédroit du même côté un fragment avec une grande rosace à feuilles pointues, sur l’autre piédroit également un fragment de rosace du même style.

Sur les bords de la table se trouvent les éléments où sont gravés les deux autres textes.

Il semble que d’après les restes, observés l’épaisseur des éléments du chancel faisaient entre 9 et 12 cm d’épaisseur.

Par ailleurs Yann Codou, professeur à l’université de Nice Sophia Antipolis a écrit un article en 2009 () page 13 et suivantes sur le monument funéraire de Saint Pons où il montre une photo, page 15, d’une plaque mise au jour par Monique Jannet, conservateur du Musée archéologique de Cimiez, qui pourrait appartenir au monument de Saint Pons.

Sur ce fragment on peut observer deux éléments qui figurent également parmi les motifs de l’église de Vence à savoir : une hélice qui est lévogyre, et une feuille.

En outre on peut reconnaître une spirale également lévogyre. Le motif de la spirale faisait donc partie de la symbolique carolingienne. Voir dossier Internet: mythe de la spirale

Chancels du Var

 

Dans son ouvrage sur les églises médiévales du Var, Yann Codou () a noté et photographié un certain nombre de fragments de petite taille de chancels

Saint Jean à Carcès page 16

Saint Julien le Montagnier page 16

Saint Julien à Seillans page 17

Cathédrale de Fréjus citée page 23

La Gayolle à la Celle page 23

Saint Pierre de Valmoissine à Aups page 69

La Trinité à Saint Julien le Montagnier page 174

Bibliographie

Bartholi Jean Michel - L’ancienne cathédrale de Vence- Association diocésaine de Nice - 1992

Voir: www.patrimoine-religieux-vencois.fr

 

Beauchamp (de) Philippe – L’architecture religieuse dans les Alpes Maritimes Edisud 1990

 

Blanc Edmond – Notes historiques et archéologiques  - Bulletin monumental 1877-1878

 

Buis Micheline -  Mémoires de l’Institut de Préhistoire et d’archéologie des Alpes Méridionales, tome 18 (1974-75)  tome 19 (1975-76) et tome26 (1980-81) 

 

Caillet Jean Pierre – l’art carolingien – collection tout l’Art éditions Flammarion

 

Chevalier Jean et Alain Gheerbrant Dictionnaire des symboles, éditions Robert Laffont

Codou Yann – Quelques remarques sur le monument funéraire de Saint Pons de Cimiez – ARCHEAM N° 16 2009

Codou Yann - Les églises médiévales du Var -édition Les Alpes de Lumière 2009

 

Daurellle Jacques – Vence et ses monuments – Editions de la vielle Provence –Vence

 

Doublet G. monographie de l'ancienne cathédrale de Vence - Société des lettres et arts des Alpes Maritimes  1898.

 

Encyclopédie des symboles – éditions la Pochothèque

 

Guyon Jean – L’inscription carolingienne de Saint Pons à Cimiez (Alpes Maritimes dans « mélanges de l’Ecole Française de Rome – Moyen Age, temps modernes Tome 85 -2 1973 » accessible sur Internet en tapant cette phrase.

 

Hildesheimer – La cathédrale de Vence – Archives diocésaines de Nice - manuscrit

 

Histoire Générale de l’Art sous la direction de G Huisman - éditions Quillet 1947

 

Larive et Fleury – Dictionnaire des mots et des choses – Paris - Alexandre Houssiaux éditeur, 1909

 

PCAM – patrimoine des communes des Alpes Maritimes – éditions Flohic – 2000

 

Parthes et Sassanides – éditions l’Univers des Formes   NRF

 

Thévenon Luc – Les arts dans le Canton de Puget Théniers, Nice Historique N° 3 Juillet septembre 2000