Cette �tude a �t� faite gr�ce aux travaux de P.L. Malauss�na (10), � ceux de A Franco (9), et suivant l'�tude des cartes et documents anciens cit�s dans le texte.
P.L. Malauss�na (10), note page 109 et note 63, les quatre chapelles visit�es en 1729 par le cur� du lieu.
Le texte qui figure sur la pancarte situ�e � l'int�rieur de la chapelle � gauche en entrant est le suivant :
"Situ�e sur l'ancienne voie romaine reliant Rome � La Turbie, elle servit de lieu de recueillement aux condamn�s � la pendaison au Moyen Age, la nuit qui pr�c�dait leur ex�cution sur le Mont Justicier tout proche.
Le Christ appendu au mur date de cette �poque. Le retable provient de la chapelle Saint Antoine situ�e actuellement sur le territoire de Cap d'Ail mais autrefois relevant de la Turbie. Sur le cadre Saint Roch, Saint Pancrace et Sainte Rosalie.
Cette chapelle fut d�di�e puis consacr�e � ce saint Protecteur lors de la terrible peste qui ravagea la contr�e en 1631.
Laiss�e � l'�tat de ruine, elle fut restaur�e et r�concili�e en 1940."
Sur la carte des environs de Nice �dit�e par Giraud vers 1820 on voit � l'Est de la Turbie une chapelle Saint Brancail. Il s'agit probablement d'une d�formation de Saint Pancrace. Or l'abb� Bonifassi (6) dans son article N� 30 parle de la chapelle Saint Roch et Saint Pancrace � un quart d'heure sur la route de Menton. On peut d�s lors supposer que Saint Pancrace �tait l'ancien nom de la chapelle Saint Roch.
Sur la carte d'�tat major de 1878, une chapelle d�nomm�e Sainte Croix pourrait �galement correspondre � la chapelle Saint Roch.
Un dossier sur cette chapelle existe aux Archives D�partementales sous le num�ro E 084/09M006 en date du 1er janvier 1905.
P.L. Malauss�na (10), page 110, montre des photos avant et apr�s la restauration faite gr�ce � l'abb� Matt avant 1940.
Cette chapelle fait l'objet d'un dossier particulier.
En ce qui concerne cette chapelle s'agit-il de Saint Bernard de Menthon protecteur de la Savoie, ce qui est le plus vraisemblable, ou de Saint Bernard de Clairvaux ?
Elle aurait �t� d�truite en 1822 pour la cr�ation du cours Saint Bernard. Saint Bernard de Menthon serait le protecteur des voyageurs au passage des cols, exemple Grand et Petit Saint Bernard dans les Alpes du Nord, ce qui pourrait valoir �galement pour la chapelle de la Turbie et pour la chapelle Saint Bernard de Peille. Elle devait se trouver en bordure de la Via Julia.
L'abb� Bonifassi (6) parle du cours Saint Bernard d�j� cr�� en mai 1823, note 176 voir aussi PL Malauss�na (10).
Ce monument a fait l'objet d'un article dans le livre de A. Franco (9).
A l'entr�e se trouve une description des tableaux.
La table de communion provient du monast�re de saint Pons � Nice.
Bien que cet avis soit controvers�, il se pourrait que les indemnit�s vers�es par Monaco en 1760 � la conclusion du trait� qui mit fin � la querelle des limites, aient permis de d�gager des cr�dits pour aider au financement de l'�glise.
PL Malauss�na (10) parle de l'�glise en page 108, et mentionne les notes de l'abb� Bonifassi au sujet de cet �difice.
Au quartier Saint Esprit. Elle a �t� transform�e au d�but du XX�me si�cle en �cole. A son emplacement se trouve maintenant le parking de la place Jean Jaur�s. C'�tait un b�timent long parall�le � la rue avec un petit campanile. La rue le long de la chapelle s'appelait dans le temps � rue de l'h�pital �.
Elle a �t� d�truite � la fin des ann�es 1940. Certaines pierres ont �t� remises dans l'enceinte du troph�e, leur possible provenance d'origine.
Cette chapelle a fait notamment l'objet d'un dossier aux Archives D�partementales : E 084/09M 007 1933/1937.
Selon P.L. Malauss�na, (10) page 109, elle aurait servi pendant la r�volution de grenier � foins.
On peut la distinguer sur des photos anciennes pr�sent�es par Mich�le Bertola Vanco (5).
Selon PL Malauss�na, (10) page 109, citant l'abb� Bonifassi, elle se trouvait pr�s de l'H�pital au quartier Saint Esprit, mais en 1825 �tait d�truite depuis fort longtemps.
Elle a �t� mentionn�e par Andr� Franco (9) page 182 : � Deux chapelles au centre du village, place Saint Jean: la chapelle Saint Jean Baptiste, oratoire de la confr�rie du gonfalon ou des P�nitents Blancs de la communaut� qui cessera ses activit�s � la fin du XIX�me si�cle et la chapelle � Sainte Vierge de Pi�t� �. Cette chapelle serait connue par le cadastre de 1702.
Selon PL Malauss�na (10) page 109, elle aurait servi de local de la boucherie.
Dans ce quartier il y eu peut-�tre une chapelle ou un oratoire car sur les anciennes cartes, le quartier au d�but de la route du mont Agel est d�nomm� Saint Michel. L'existence d'une chapelle � cet endroit (ou d'un oratoire) serait logique car il y avait une chapelle sur chaque route partant du village. M�me le quartier perd progressivement sa d�nomination ancienne car il est d�nomm� actuellement la Puada - Saint Michel.
Elle se serait trouv�e au quartier de Laghet ?
Cette chapelle a fait l'objet d'une �tude par le chanoine Baudoin (3) Tome II chapitre III.Il n'a pas pu la situer exactement mais la rattache aux environs de Laghet. Elle a fait l'objet d'un incident au XV�me si�cle qu'il a d�crit r�f (4).
Au point de vue �tymologie il avance notamment deux hypoth�ses, l'une reli�e au terme tr�ve ; l'autre bas�e sur le fait qu'� Saint Jean la Rivi�re le terme " Trei " �quivaut � chemin. Le sens serait alors ND du chemin.
Trei peut-il �tre rapproch� du terme draille ?
A propos de chemin on trouve en plusieurs endroits des chapelles ND de Vie (Mougins 06, Gr�oli�res 06, Valloire 73 sur la route du col du Galibier). Vie serait une d�formation du terme latin "via". On retrouverait ainsi l'appellation ND du chemin.
Figure sur la carte de Bourcet (7) � peu pr�s contemporaine de la carte du chevalier Millet.
Sur la carte de Millet de 1747 est mentionn�e au Nord Est de Laghet une chapelle sans nom. Il pourrait s'agir de cette chapelle �ventuellement situ�e sur le chemin de la Turbie � Peille par l'Ouest du mont Bataille (chemin du Braousch) Cette chapelle �tait-elle la m�me que celle connue sous le nom de ND de Tre ? Voir ci-dessus.
L'emplacement de la chapelle Saint Pierre est exactement connu par les cartes anciennes. Elle a �t� d�molie lors des travaux de construction de l'autoroute. Les ruines �taient encore visibles en 1975. Elle se trouvait imm�diatement � l'Est du ruisseau de Saint Pierre et � peu pr�s � sa source. La pr�sence de cette source est peut-�tre � l'origine de l'implantation de cette chapelle. Sur le cadastre de 1872 (A. D. microfiche 149/18 La Trinit� D2) la ruine est encore mentionn�e. Elle a �t� photographi�e par le Docteur A. Bar�ty (1) et il indique page 31 "le mur qui regarde la voie pr�sente tous les caract�res d'un mur romain � petit appareil". L'axe de la chapelle �tait parall�le � la voie. Le ruisseau de Saint Pierre en g�n�ral � sec se jette dans le Laghet un peu en aval du ruisseau de l'Esperaye.
Figure sur la carte de la Biblioth�que de Cessole Nb 11 de juin 1745 � l'ouest du vallon suppos� de Fontdivine. Comme cette carte n'est pas pr�cise, il pourrait �ventuellement s'agir de la chapelle Saint Roch.
![]() |
Il se trouve sur le chemin des Moulins � 70 m�tres en aval du d�bouch� sur la route des R�voires, du c�t� droit en descendant. La niche a �t� r�cemment restaur� et ferm�e par un panneau vitr�. On peut voir au fond une peinture repr�sentant un homme nu debout, drap�, regardant � gauche de 35 cm de haut environ. Il tient dans sa main gauche un livre appuy� aussi sur sa jambe gauche. Sur la face de l'oratoire en bs on peut voir une statue de Madone et au dessus de la niche une petite statue d'angelot ; Divers objets de culte sont � l'int�rieur de la niche sur des �tag�res en ma�onnerie. |
Le plateau Sainte Marie est constitu� par l'extr�mit� Ouest des terrains du golf du Mont Agel. Ce toponyme vient-il d'une ancienne chapelle ou d'un ancien oratoire ?
Il existe dans le village un � carrugio San Puons �, pr�s du four dont le toit est surmont� d'une croix. On peut imaginer l'existence ancienne d'une chapelle ou d'un oratoire � cet endroit.
Cette chapelle est mentionn�e � cause de son nom bien qu'elle soit sur le territoire de Peille.
Elle figure sur la carte de 1602 (8), sous le nom de s Iberio.
Le chanoine Baudoin (2) �crit page VI 19 : � Au XVIII�me si�cle le mont Agel se d�nommait aussi monte de santo Tiberio. Or ni un saint ni les ib�res ne sont � l'origine de ce vocable mais bien plut�t l'empereur Tib�re lui-m�me � qui l'on avait �lev� probablement un oratoire en ce lieu; plus tard cet oratoire fut canonis� en saint Tiberi ou Tib�re et l'on b�tit une chapelle � ce dernier sans doute au Moyen Age. Cette chapelle �tait situ�e (jusqu'au si�cle dernier) sur le flanc nord du mont Agel et � l'ouest du pas des Cabanelles, certaines la d�nommaient � chapelle de la Turbie �.
Elle figurait effectivement sur la carte d'�tat major de 1878 au 1/80000�me sous ce nom et � c�t� d'elle �tait mentionn�e une tour. Une recherche effectu�e sur la croupe qui s�pare le vallon du Gayan du vallon du Faiss� a permis de retrouver, pr�s du chemin de Saint Martin de Peille au col des Cabanelles, une construction rectangulaire qui pourrait correspondre � cette ancienne chapelle. Voir plan.
GPS Lambert III (X= 1007.627, Y=3175.995, Z=673).
Le grand axe de la construction est orient� vers l'azimut 50�. Les dimensions ext�rieures estim�es, �tant donn� l'importante v�g�tation broussailleuse, sont de 10m X 6m. Les murs atteignent encore plus de 3m de haut. Leur �paisseur est de 40 cm environ. Dans les parois sont inclus de nombreux morceaux de tuiles mais il faudrait faire un nettoyage pour voir s'il y a des traces de tegulae. On voit � 20m environ au nord de cette construction des traces de ce qui aurait pu �tre une tour de 2m de diam�tre int�rieur environ, sous forme de monticule. Du site on voit la t�te de Chien au sud, le radom ouest du Mont Agel � l'est et l'observatoire de Saint Martin de Peille � 200m environ dans l'azimut 220�.
Louis Pierrugues (11), dit avoir assist� en pr�sence d'un officier au d�montage soign� d'un petit b�timent au moment de la construction du fort du mont Agel, et il dit � ce sujet � quelques m�tres plus bas du sommet du mont Agel.une masure d�labr�e de 3m x 4m ancien temple d'Hercule devenue saint Tib�ry � ; Il indique par ailleurs ne pas avoir trouv� de mobilier. Ce texte est un peu surprenant, et l'emplacement ne correspond pas � celui d�crit ci-dessus.