Point du Ramingao à Roquebrune Cap-Martin

 Pont dit romain des Adrets - 83600 Fréjus


Mise à jour mars 2024

 

Ci contre de gauche à droite

Vue du pont

Ruine près du pont

Ce site a été étudié par P. Cosson (2) page 12 à 15 qui cite la présence de quatre bornes miliaires, dont une qui a été transférée dans une propriété près de l'auberge des Adrets.  Cette borne était visible en 2002. La partie apparente est constituée par un moignon de 80 cm de haut environ, mais cette pierre serait très profondément enterrée.

La description de la borne située maintenant dans la propriété privée a été faite par Aubenas (1) page 772, en 1881

Le pont présumé romain en contrebas de la Nationale 7 est encore visible.

Ce pont est facilement accessible par le chemin qui débute en contrebas de la nationale 7 à 600 mètres environ à l’est du vallon qui précède l’auberge des Adrets en venant de Cannes. Le départ du chemin sur la nationale 7 est marqué par une très grosse pierre qui barre l’accès aux véhicules.

A l’ouest du pont, le chemin remontait après un lacet vers l’auberge des Adrets en contrebas de la Nationale 7. La chapelle ND de la Rose identifiée au XVIIème siècle est un repère possible. D’autre part, selon les membres d’une famille implantée aux Adrets depuis très longtemps ; la borne qui se trouve actuellement dans la propriété privée à l’ouest de l’auberge, se trouvait jadis près de la fontaine. Après l’auberge, la voie empruntait probablement le chemin qui se dirige vers la bergerie située à l’est du lieudit « logis de Paris », à la cote 252, puis remontait vers la nationale 7 qu’elle suivait jusqu’au lieudit « Logis de Paris », et empruntait peut-être ensuite la piste dite de « estarpe de Cheval » pour passer près de l’oppidum d’Auriasc.

A côté du pont se trouve une ruine. Quelle était la fonction de cette construction dans le ravin ? Un relai, peu probable étant donné la configuration des lieux ou peut-être un poste de péage, sous toutes réserves.

 

Bibliographie

 

1 - Aubenas, Histoire de Fréjus 1881

 

2 - Cosson Pierre, Cannes, ses lointaines origines, annales de la SSLC N° XLV année 2001, Serre éditeur

 

Cosson Pierre, Civitas antipolitana , éditions Serre 1993