GRAVURE DE PIERRAUFRET


Cette gravure a été trouvée par R. et P.J.Picco sur l’indication d’un berger. Elle se trouve sur une dalle presque plate qui recouvre un abri sous roche.

Cet abri se trouve sur les pentes est de la crête de Pierraufret et domine à la fois les vallées de la Combe de Cagnes et de la Cagne.

    Cet abri a pu être actif au moment de l’occupation des enceintes, notamment de Pierraufret sud. Voir plan et description de l’enceinte de Pierraufret sud de G.Brétaudeau (1) page 304; coordonnées  (P)          

Description


La gravure se compose de deux éléments, une rosace à 8 branches, très effacée, les traits font de l’ordre de 4 mm de largeur et 1mm de profondeur.

Au dessus de la rosace mais légèrement décalée, se trouve un inscription composée de 5 lettres . Quatre  sont bien gravées, les barres des lettres sont bien parallèles. Le « E » terminal est plus petit et parait simplement ébauché. Les lettres sont sur une même ligne qui détermine la perpendiculaire à l’axe principal de la rosace qui n’a pas d’orientation particulière. Cet axe passe à l’ouest du Baou des Noirs. La deuxième lettre « I » est plus petite que le « J » et les deux « L ». Le point qui est au dessus du « I » peut être discuté en tant que signe diacritique et semble naturel. Cependant le fait que le  «  I » soit plus court que les trois autres lettres incite à penser que ce pourrait être un « I » pointé. L’apparition des « I » pointés est relativement récente (moins de 500 ans ?), et les autres informations données par les lettres pourraient donner des informations supplémentaires : petits chapeaux sur les lettres et extrémités des  « L »  relevées en pointe.

Conclusion

On peut penser, sans pouvoir au stade actuel les dater que les deux parties de la gravure ne sont pas contemporaines et que la rosace est peut-être antique voir préhistorique.

Bibliographie

1 – Brétaudeau Georges, Les enceintes des Alpes Maritimes, éditions IPAAM, 1976