Mise à jour novembre 2019
Etude Judit Kiraly, Raoul Barbès
Sir John Peter Boileau, 1st Baronet FRS, DL, JP (2 septembre 1794 - 9 mars 1869), british baronet et archéologue
Introduction
John P Boileau a publié une étude statistique de Nice en 1843 avec des commentaires mais pour l’instant on ignore quelles sont les sources de sa documentation.
Les commentaires sont à rapprocher de ceux de Casalis parus en 1843 sur les coutumes de Nice. Voir le dossier :
http://www.archeo-alpi-maritimi.com/cotumesdenice.php
Il a lui-même cité Roubaudi.
Voir : Roubaudi Louis – Nice et ses environs - 1843 – Paris Turin – consultable sur Internet
On ne connaît pas non plus quels liens de parenté éventuels il avait dans cette ville avec d’autres Boileau
On a peu de détails sur son activité à Nice à part ses recherches sur les bornes romaines vers 1840 et une visite à Châteauneuf Villevieille en 1841
Biographie selon Wikipedia
Il est né à Hertford Street dans le quartier de Mayfair à Londres. C’était le fils de John Peter Boileau et sa femme la fille ainée de John Pollen. Sa famille se réclamait de la descendance d’Etienne Boileau, un des premiers Prévôts de Paris connus. Il a fait des études au collège d’Eton puis est allé au Merton Collège à Oxford. En 1813 il a rejoint l’armée britannique et a été nommé second lieutenant dans le Rifle Corps où se trouvait son oncle Coot Maningham. Après quatre ans de service il fut mis en demi-solde en 1817. Il acheta une propriété à Ketteringham en 1836 qu’il agrandit plus tard avec un hall gothique.
Carrière selon Wikipedia
En 1838 Boileau fut nommé baronet de Tacolnestone Hall dans la région de Norfolk. Il fut élu membre de la Royal Society en 1843 et fut nommé High Sheriff de Norfolk en 1844. Quand un an plus tard la Norfolk and Norwich Archaeological Society fut créée Boileau fut nommé un de ses vice-Présidents jusqu’en 1849 après quoi il devint président de la Société. Il rejoignit la Société des Antiquaires de Londres en 1852 et sur la recommandation de Philip Stanhope, 5ème Comte de Stanhope, il fut choisi comme vice-Président en 1858, poste qu’il occupa pendant sept ans avec seulement un an d’interruption en 1863.
En plus Boileau fut vice-Président de la Société Géologique de Londres et de la Société Royale de Statistique. Il a servi avec le même poste dans l’Institut d’Archéologie et dans la Société Royale des Arts. Plus tard Boileau fut vice-Président de l’Institution Royale aussi bien que de l’Association Britannique des Sciences. Il représenta Norfolk à la fois comme Deputy Lieutenant et comme Justice of the Peace
Note : on peut lire ci-dessus ses titres officiels successifs mais il n’y a pas de détails sur ses travaux et notamment sur ceux effectués à Nice. Voir ci-dessous
Famille
En 1835 il épousa Catherine Sarah (1797-1862), troisième fille de Gilbert Elliot Murray Kyninynmound.
Il mourut à Torquay et fut enterré dans le tombeau de famille à Ketteringham. Son fils ainé John étant décédé prématurément en 1881, son second fils Francis lui succéda comme Baronet
Portraits
Ils ont été publiés dans le document Colonel Unthanks Norwich
Boileau Fountain
Portrait de John Peter Boileau by Sir Francis Grant (Président Royal Academy 1866)
Portrait de Lady Catherine Boileau BY Sir Francis Grant
https://colonelunthanksnorwich.com/tag/the-boileau-fountain/
Présence à Nice
Il a été considéré comme découvreur de bornes romaines dans le vallon de Laghet entre la Turbie et Nice ce qui a motivé un article dans le Manchester Courrier de Juillet 1881.
Dans sa chorographie du Comté de Nice page 28, Louis Durante mentionne que les recherches (sur les bornes romaines) ont été reprises en 1840 et 1841 par Sir John Boileau « Ce gentilhomme anglais, joignant à une grande fortune, l’amour de la science, parcourut le territoire de la Turbie, le fouilla dans tous les sens avec un zèle infatigable… »
Il indique aussi page 47 qu’il a accompagné sur les lieux de Châteauneuf Villevieille le savant archéologue John Boileau en avril 1841.
Voir aussi :
http://www.archeo-alpi-maritimi.com/bornesdelaviajulia.php
Liens familiaux éventuels avec Nice
Charles Boileau Elliott a été marguillier de la Holy Trinity Church à Nice. C’était peut-être un parent de John Peter Boileau que celui-ci est venu retrouver à Nice dans les années 1839 1841
Etude statistique de Nice
Statistics of Nice by Sir John P Boileau Bart
Page 240
Nice est située sur un promontoire à l’extrémité des Alpes Maritimes dont le Mont Bego est le point culminant.
Il semble que l’on ne sait pas grand-chose des premiers habitants.
C’étaient probablement des celtes gaulois et il apparaît qu’ils étaient rangés assez bas dans l’échelle des civilisations. Ils avaient cependant des rapports avec les phéniciens et les étrusques qui commerçaient avec ces rivages, aussi bien que l’établissement des phocéens tend à le prouver. On suppose que la colonie phocéenne de Marseille, après avoir chassé les natifs du lieu vers les collines, fondèrent Nice au temps des Tarquin. Les seuls restes de cette période sont quelques pièces portant l’effigie de Diane et à l’envers un taureau, celle-ci était la déesse tutélaire de Marseille, et celui-là l’emblème de l’agriculture. Nice prit quelque importance à l’ère chrétienne et Strabon mentionne son arsenal, et de nombreux bateaux et machines de guerre utilisées par les romains pour conquérir la Provence.
Page 241
Au XIIème siècle Nice était alliée de Pise et de Gênes et ainsi forma une communauté municipale, mais les Rois d’Aragon étant devenus maitres de la Provence, établirent leur suprématie sur Nice. La Provence cependant étant passée des Aragon à la domination des Comtes d’Anjou, le Comté de Nice en 1246 devint sujet de la dynastie d’Anjou de Provence et de Naples. Durant la succession de la Reine Jeanne 1ère de Naples, le peuple de Nice sollicita la protection d‘Amédée VII de Savoie et en 1402 le roi Ladislas de Naples et ses compétiteurs de la Maison d’Anjou renoncèrent à leur revendication sur Nice contre Amédée VIII duc de Savoie et de Piémont. Le Comté de Nice est resté ainsi avec de brèves interruptions de conquêtes temporaires, sujet de la Maison de Savoie sous laquelle il a atteint le présent état de prospérité. Le Comté de Nice bien que soumis à la Constitution royale ou au code législatif de la Monarchie sarde a cependant gardé quelques règles locales et privilèges datant de l’époque des souverains angevins. Il a son propre Sénat ou Cour suprême de justice et sous sa juridiction les provinces d’Oneille et de San Remo.
Le Comté de Nice est divisé en quatorze mandements ou districts administratifs et compte quatre-vingt-sept Communes. Son port est franc et c’est sa principale cause de prospérité.
La latitude de Nice est de 43°41’N, et 7°16’ de longitude selon le méridien de Greenwich. On suppose que son climat est le plus doux de la côte nord de Méditerranée dû à l’augmentation graduelle de la ligne de collines qui l’entourent au nord et qui continue jusqu’aux Alpes et à l’ouest et s’ouvrant seulement au sud. D’après les observations météorologiques de 1806 à 1838, la plus grande valeur du baromètre a été de 28.8.2, la plus basse de 26.11.6, la moyenne étant de 27.11.8.
D’après 36135 observations du thermomètre, la température s’est élevée une seule fois à 92.5 Fahrenheit, le point le plus bas étant de 15° Fahrenheit. Le maximum d’hygrométrie a été de 100. Le minimum de 17, et la moyenne de 59. La tramontane ou vent du nord, atteint rarement les plus basses plaines de Nice, mais balaie le sommet des montagnes jusqu’à la mer, venant au contact de cette dernière à environ une lieue de la terre ce qui est rendu apparent par la turbulence de l’eau. Le vent d’est est sec et coupant.
Quand il est mêlé d’humidité, c’est un vent du sud-ouest qui tourne vers l’ouest par les Appenins. Le vent du sud est très relaxant et apporte la pluie et la tempête. Le vent du sud sud-ouest, le lebec comme on l’appelle est préjudiciable aux animaux et à la végétation. La rosée est abondante mais les brouillards sont extrêmement rares.
Le terrain aux environs de Nice est un agrégat de chaux, argile et sable avec des pierres arrondies et lisses, dispersées dans les collines, mouvements de terrains et les montagnes de l’ère secondaire et tertiaire, couvertes d’alluvions.
Les principaux arbres sont les orangers, (dont il y a beaucoup de variétés), les oliviers, les vignes, les caroubiers, les figuiers, jujubiers, mûriers et autres arbres fruitiers.
La plaine est une chaux argileuse avec des détritus végétaux. La quantité de fruits est très grande. Mais la culture est limitée par la besoin de fumier. La bêche seule est utilisée. La terre est extrêmement irriguée par des courants d’eau et des puits et beaucoup de travail est consacré à la construction de murs pour supporter le terrain en terrasses et pour les clôtures. Du fait d’aléas importants, l’élevage du ver à soie n’est pas extrêmement important. Les violettes, jasmins etc… sont abondants dans les jardins de la plaine et sont distillés en essences.
P 242
On fait pousser le blé, les haricots, le maïs et les pommes de terre pour la consommation locale.
Le caractère des niçois est gentil et affable, d‘un tempérament orgueilleux mais respectueux, doué d’une vive imagination, d’un tempérament vif mais inconstant et incapable d’une longue attention à un objet. Ils sont alternativement gais et mélancoliques, extrêmement susceptibles et excitables, naturellement d’esprit guerrier et abattus et las des différents jougs étrangers qui les ont oppressés, mais qui n’ont pas altéré leur type original. Amateur de beaux paysages et attaché à son pays le niçois est désireux de finir ses jours ici et il quittera les pays étrangers bien qu’il y soit établi depuis longtemps dans ce but. Les habitants sont en général de stature petite et d’une musculature qui n’est pas charnue, de complexion pale avec des traits caractéristiques et animés. On remarque que là où l’huile est beaucoup utilisée pour la nourriture, la complexion est pale, cependant que le régime lacté est accompagné d’un teint rose et frais. Ils ont des yeux vifs, sombres, une chevelure noire et ils sont robustes et sobres, alternativement actifs et indolents, capables d’un honorable effort mais fréquemment trop négligents pour le faire. Les femmes ont des traits réguliers, des complexions fraiches, une fine chevelure noire ; elles s’habillent et dansent bien et ont des visages élégants, spécialement les paysannes et les femmes de pêcheurs du fait de l’habitude de porter des charges sur leur tête. La classe inférieure peut se marier à douze ou treize ans, les jeunes dames se marient entre quinze et vingt ans, les jeunes hommes de dix-huit à vingt-quatre ans ; les mères de treize ans ne sont pas rares ; on dit qu’elles ne peuvent plus avoir d’enfant entre quarante-trois ans et quarante-cinq ans. Les garçons commencent à travailler entre huit et douze ans et on trouve des travailleurs de soixante-quinze ans. L’espérance moyenne de vie est de trente et un ans.
Les marchés sont bien approvisionnés en nourriture. Le bœuf vient du Piémont et le quota d’importation est fixé annuellement par le Conseil de la Ville. Le sanglier sauvage et l’antilope sont communs. Il y a beaucoup d’oiseaux sauvages et un excellent approvisionnement en poisson. Les jardins dans le voisinage permettent un bon et abondant approvisionnement en légumes. On mange beaucoup d’escargots et le vin de Bellet est l’un de meilleurs du sud de l’Europe.
L’habit des paysans consiste en une grossière veste de laine, transmise de père en fils, suspendu sur l’épaule gauche, un gilet gaiement coloré, de courtes culottes de tissu brun, non boutonnées aux genoux, les jambes et les pieds protégés par une sorte de grossière sandale. Pour les fêtes, les paysans portent une veste avec des poches, un long gilet, de courtes culottes, des chaussettes de coton, des chaussures solides et un chapeau. Les femmes portent les jours de travail un corset de tissu bleu, avec de larges manches écarlates et des flots de rubans de couleurs variées. Le corset est ouvert par devant et attaché avec des lacets noirs montrant une chemise avec de la dentelle grossière autour du cou, un très court jupon de coton bleu, un tablier de quelque autre couleur, la chevelure tressée et liée avec des rubans bleus enroulés autour de la tête plusieurs fois complétant un costume qui est remplacé les jours de fête par un d’un genre plus gai.
Les maladies les plus fréquentes sont celles de nature inflammatoire, maladies de poitrine, pleurésies et catarrhes, occasionnés par les soudaines variations du climat, des vents variables et une atmosphère souvent chargée de matières irritantes.
Des maladies pulmonaires ont dernièrement augmenté.
On dit que la langue de Nice ressemble beaucoup au provençal mais certains mots originaux restent. Son origine est influencée par tant de langages apportés à ce pays par les conquérants celtes, grecs, latins, italiens, espagnols, français qui y ont pénétré.
P 243
Les gens maintenant parlent généralement français mais conversent entre eux en nissart. Les lois et édits sont tous en italien. Les réjouissances du commun du peuple consistent principalement en danses les jours de fête, et on joue constamment au jeu universel italien de la mourra. Le jeu est identique au « par impar » des romains.
Nice abonde en restes d’édifices romains, tel qu’un amphithéâtre, le monument d’Auguste, etc… Les gens sont superstitieux et dévots. Ils observent strictement les jours de fêtes. La religion catholique romaine est la seule mais il y a une chapelle protestante anglaise et une synagogue pour les juifs, qui a reçu une autorisation.
Nice possède trois hôpitaux, chacun contenant une moyenne de quarante patients, l’un d’eux est un hôpital militaire. Il y a une institution pour les orphelins, une pour les prostituées, deux couvents pour l’éducation et un grand établissement attribué par la Ville aux jésuites pour l’instruction.
L’autorité militaire consiste en un gouverneur, un lieutenant général et un état-major, et un corps de carabiniers pour les affaires de police, stationnés dans trente districts à travers le pays.
Il y a une chambre royale de commerce et d’agriculture, une commission de statistiques, un office d’hypothèques, un établissement de vaccination, un bureau d’instruction publique, consistant en un président, deux directeurs, un physicien et deux secrétaires.
Les écoles préparatoires pour l’université ont deux professeurs de droit, un de physiologie, de médecine ou de chimie, de botanique, de chirurgie et d’anatomie. Le collège royal est sous la direction des jésuites et les écoles paroissiales sous celle des frères des écoles chrétiennes. Il y a aussi une école d’architecture, de dessin et d’ornement.
La surface de la province est d’environ 1750 miles carrés.
La population était de :
En 1819 : 85220
En 1824 : 95222 soit une augmentation de 11.6%
En 1830 : 103125 soit une augmentation de 8.29%
En 1840 : 112428 soit une augmentation de 9.01%
Le tableau suivant montre la répartition de la population entre les principales villes
Page 244 Tableau de la population par âge et par sexe (voir tableau ci-dessous)
Page 245
Dans le sud de la province les femmes sont très fécondes. On trouve beaucoup de mères avec 18 ou 20 enfants. 12 est un nombre fréquent et de 6 à 8 très commun. Le gouvernement exempte de taxes directes les pères de 12 enfants.
Le nombre moyen d’enfants au mariage est estimé de 4 à 5. Le nombre de mariages par an dans la province est estimé entre 10 et 12 pour 1000 habitants, le nombre de naissances de 35 à 40 et de décès de 17 à 19.
Le tableau suivant montre la population active de Nice par activité (voir ci-dessous)
Le commerce de Nice se limite à l’exportation de produits agricoles, mais le travail constant effectué sur un si petit espace de terre a grandement augmenté sa fertilité et une certaine part de la perte de production peut être attribuée au mal fait presque chaque année à la terre par les orages et les inondations. L’union de Gênes à la Couronne de Sardaigne a aussi mis à mal son importance commerciale.
Le tableau suivant montre le commerce maritime annuel moyen de Nice. (Voir tableau)
Page 246
Nice étant un port franc, et ville frontière entre la France et le Piémont, cela incite de façon considérable les contrebandiers à introduire des objets manufacturés dans ce pays et une prime de 20 à 30 pour cent obtenus pour le commerce de contrebande suivant la masse et la valeur des articles passés en contrebande à travers la frontière. Le port franc a aussi empêché l’établissement de manufactures de quelque importance. Celles qui existent sont limitées au savon tannerie et parfumerie. Il y a diverses mines de plomb dans les environs de Nice. Celle de Tende contient la plus grande proportion d’argent de 2.5 pour 600 Malheureusement la mine n’est pas exploitée actuellement par suite d’une mésentente entre le propriétaire et le gouvernement. Un impôt de 8 francs par charge de 288 livres (anglaise) est payé sur le blé. Le prix du blé en 1840 était de 11lbs par charge ce qui ferait un quartier de 480 lbs anglaise à 50 s. Le prix du quartier de blé en 1840 en Angleterre était de 66s d.
Le travailleur journalier gagne de 1s à 1s 4d par jour avec la nourriture, 1s 6d par jour sans. Les femmes gagnent la moitié de ces sommes. Les prix cependant varient suivant la demande pour les travailleurs.
En déduisant les Dimanche et les jours de fêtes qui s’élèvent à 66, et les jours de pluie qu’on estime à 38, les jours travaillés dans l’année s’élèvent à 259. L’artisan gagne de 1s 3d à 2s1d par jour et a l’avantage sur le travailleur de pouvoir travailler par mauvais temps. Cependant ils abandonnent l’habitude de ne pas travailler les jours de fête.
La table suivante montre le montant des taxes et le détail des propriétés sur lesquelles elles sont prélevées.
Impôts directs francs
Impôts directs 272711.80
Taxes foncières 24113.00
Propriété personnelle 66375.25
Provinciale 41340.45 404632.50
Impôts indirects
Timbres hypothèques enregistrement 216402.79
Taxes et impôts sur les grains 480000.00
Poudre et plomb 996196.00 1692598.79
2097231.29
Ou 83888 Livres ce qui fait 1L 6s 3/4 d par tête
|
|
|
|
|
|
|
|
|
STATISTIQUE DE 1843 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
COMMERCE MARITIME |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
NATION |
BATEAUX |
|
IMPORTATIONS |
EXPORTATIONS |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
NOMBRE |
TONNAGE |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
France |
500 |
28473 |
laine, produits manufacturés |
huile fruits, riz frais et sec |
|
|
|
|
|
vin, poisson salé |
bois de construction |
|
|
|
|
|
médicaments, coton |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Sardaigne |
1134 |
43820 |
blé et grains |
|
fruits pour la France |
|
|
|
|
huile de Gênes et du Levant |
bois de construction |
|
|
|
|
|
chanvre, cuir |
|
pour la Sardaigne |
|
|
|
|
|
|
|
|
Naples |
124 |
15999 |
huile de Naples et du Levant |
ballast |
|
|
|
|
|
transbordement de grain |
et un peu de cargaison |
|
|
|
|
|
|
|
produits manufacturés |
|
|
|
|
|
|
|
|
Toscane |
70 |
2031 |
grains, vins de l'ile d'elbe |
dito |
|
|
|
|
|
charbon de bois |
|
|
|
|
|
|
bois de chauffage |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Etats du Pape |
2 |
230 |
grains |
|
ballast |
|
|
|
|
bois de fustet (sumac) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Luques |
20 |
400 |
sable de pouzzolane |
dito |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Espagne |
87 |
2163 |
vin alcool fruits secs |
bois de construction |
|
|
|
|
|
huile ordinaire, café sucre |
produits manufacturés |
|
|
|
|
|
|
|
tabac |
|
|
|
|
|
|
|
|
Angleterre |
5 |
572 |
poisson salé |
|
huile fine, oranges,citrons |
|
|
|
|
salpêtre pour |
|
|
|
|
|
|
transbordement |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Danemark |
1 |
198 |
poisson salé fromage |
dito |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Hollande |
1 |
115 |
dito |
|
dito |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total |
2004 |
94006 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||
|
|
STATISTIQUE DE 1843 |
|
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||
La table suivante donne le nombre de naissances mariages et décès dans la population entre 1828 et 1837 |
|
|||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||
NAISSANCES |
|
|
|
|
|
MARIAGES |
|
|
|
|||||||||||||||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||
VILLE |
|
|
CAMPAGNE |
|
VILLE |
CAMPAGNE |
|
|
|
|||||||||||||||||||
H |
F |
TOTAL |
H |
F |
TOTAL |
|
|
TOTAL |
|
|
|
|||||||||||||||||
3623 |
3472 |
7095 |
2023 |
1850 |
3873 |
1746 |
868 |
2614 |
|
|
|
|||||||||||||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||
DECES |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||
|
|
|
|
|
|
TOTAL |
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||
3489 |
3410 |
6899 |
1156 |
1108 |
2264 |
9163 |
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||||||
|
|
STATISTIQUE 1843 PAR BOILEAU |
|
|
|
|||||||||||||||||||||||
REPARTITION DE LA POPULATION PAR VILLES |
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||||||
NICE |
33811 |
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||||||
SOSPELLO |
4394 |
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||||||
BRIGA |
3729 |
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||||||
SERVIGIO |
2639 |
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||||||
VILLE FROMELI |
2574 |
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||||||
ST ETIENNE |
2338 |
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||||||
UTELLE |
2136 |
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||||||
GUILLAUME |
1351 |
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||||||
PUGET THENIERS |
1168 |
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||||||
Il pourrait s'agir respectivement de Saorge et Breil mais ces dénominations sont inconnues par ailleurs |
|
|||||||||||||||||||||||||||
pour Servigio et Fromeli |
|
|
|
|
|
|
||||||||||||||||||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||||||
|
|
|
|
|||||||||||||||||||||||||
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||||||||
|
|
STATISTIIQUE 1843 |
|
|
||||||||||||||||||||||||
|
POPULATION PAR AGE ET SEXE |
|
|
|||||||||||||||||||||||||
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||||||||
|
AGE |
HOMMES |
FEMMES |
|
|
|||||||||||||||||||||||
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||||||||
|
1 A 5 |
6689 |
6699 |
|
|
|||||||||||||||||||||||
|
5 A 10 |
6299 |
6116 |
|
|
|||||||||||||||||||||||
|
10 A 20 |
11760 |
11685 |
|
|
|||||||||||||||||||||||
|
20 A 30 |
9201 |
9781 |
|
|
|||||||||||||||||||||||
|
30 A 40 |
7630 |
7642 |
|
|
|||||||||||||||||||||||
|
40 A 50 |
5367 |
5814 |
|
|
|||||||||||||||||||||||
|
50 60 |
4571 |
4639 |
|
|
|||||||||||||||||||||||
|
60 A 70 |
3054 |
2696 |
|
|
|||||||||||||||||||||||
|
70 A 80 |
1251 |
931 |
|
|
|||||||||||||||||||||||
|
80 A 90 |
304 |
259 |
|
|
|||||||||||||||||||||||
|
90 A 100 |
16 |
23 |
|
|
|||||||||||||||||||||||
|
PLUS DE 100 |
1 |
|
|
|
|||||||||||||||||||||||
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||||||||
|
TOTAL |
56143 |
56285 |
|
|
|||||||||||||||||||||||
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||||||||
nombre de garçons et hommes célibataires |
|
34452 |
|
|||||||||||||||||||||||||
nombre d'hommes mariés |
|
|
19395 |
|
||||||||||||||||||||||||
veufs |
|
|
|
2296 |
|
|||||||||||||||||||||||
|
|
|
total |
56143 |
|
|||||||||||||||||||||||
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||||||||
nombre de filles et jeunes filles célibataires |
|
32178 |
|
|||||||||||||||||||||||||
nombre de femes mariées |
|
|
19517 |
|
||||||||||||||||||||||||
veuves |
|
|
|
4590 |
|
|||||||||||||||||||||||
|
|
|
total |
56285 |
|
|||||||||||||||||||||||
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||||||||
distribution de la population suivant la religion |
|
|
||||||||||||||||||||||||||
catholiques romains |
|
|
111890 |
|
||||||||||||||||||||||||
protestants |
|
|
|
216 |
|
|||||||||||||||||||||||
juifs |
|
|
|
322 |
|
|||||||||||||||||||||||
|
|
|
total |
112428 |
|
|||||||||||||||||||||||
|
|
|
|
|
|
|||||||||||||||||||||||
|
|
STATISTIQUE DE 1843
POPULATION PAR ACTIVITE
PROPRIETAIRES TERRIENS 611 EMPLOIS CIVILS 243 MILITAIRES 173 ECCLESIASTIQUES 304 MAITRES ET MAITRESSES D'ECOLE 90 PROFESSEURS 39 ETUDIANTS 1239 PUPILLES DANS LES COUVENTS 130 AVOCATS 132 MEDICAUX 97 MARCHANDS 120 FABRICANTS 11 ARTISTES 187 COMMERCANTS 5724 CULTIVATEURS PROPRIETAIRES 733 CULTIVATEURS EMPLOYES 2284 TRAVAILLEURS 1306 EMPLOYES DE SERVICES 1887 BERGERS 42 MARINS 189 PECHEURS 129 PAUVRES 274 CRIMINELS 69
TOTAL 16013
Bibliographie
Early content Journal on JSTOR, consultable sur Internet Statistics of Nice
|