Le Barrage de Chateauneuf Villevieille

CIMETIERE DE NICE 1823 SELON BLESSINGTON


Mise à jour juillet 2023

 

Elle a visité le cimetière le 19 mars 1823

Traduction de la page 148

 

…Je suis allée hier voir le cimetière anglais qu’on pourrait considérer comme une preuve de la salubrité du climat à Nice car il ne contient pas plus de quarante tombes. Il se trouve à une demi-mile de la ville ; il est clos d’un haut mur et renferme quelques monuments simples mais propres.

Il y a quelque chose de particulièrement affligeant de contempler la tombe d’un compatriote en terre étrangère.

L’esprit se tourne vers ce pauvre invalide qui a quitté son pays dans la recherche infructueuse de la santé pour trouver son dernier lieu de repos loin de sa terre. S’il a voyagé seul, combien de pensées anxieuses n’ont-elles pas été envoyées à ses amis,

…Il y a probablement peu de tombes dans ce cimetière qui ont été baignées par des larmes d’affection…

 

Bibliographie

Blessington (Comtesse de)

The idler in Italy – Vol I seconde édition, London – Henry Colburn, publisher – Great Malborough street - 1839

 

Note :

Les enterrements des protestants étrangers et les cimetières britanniques de Nice [BP1] <#_msocom_1>

 

Extrait du texte de Judit Kiraly 

 

… Un des premiers enterrements officiellement répertoriés sur un terrain désigné ‘cimetière britannique’ fut celui de l’archevêque Ryder, qui se sachant sur le point de mourir exprima le souhait d’être enterré à Nice. Il fallut donc en urgence trouver un terrain disponible hors de la ville. Le vice-consul britannique A. Ighina acheta en février 1775 une petite parcelle de moins de 250m2 à « Mantega » (aujourd’hui Boulevard Gambetta) où il pourrait être enseveli. Avec l’ajout d’une autre petite parcelle, ce cimetière eut une surface de 369 m2. Pendant les années de la Révolution, les troupes françaises en saccagèrent les tombes et revendirent le marbre. Après 1814, les enterrements reprirent et le cimetière se remplit tellement [BP20) que l’on finit par empiler les cercueils dans les tombes existantes. En 1885, on ajouta encore un petit bout de terrain au cimetière. Puis, en 1888 « Mantega » fut fermé. Les tombes et ossements furent transférés au British Protestant Cemetery of Caucade ouvert depuis quelque temps, et le terrain fut vendu en 1889

 

Voir :

http://www.archeo-alpi-maritimi.com/chapelleanglaise.php