Carrières et mines dans le Comté de Nice suivant le dictionnaire de Casalis


 Mise à jour octobre 2012

  

Les noms italiens ont été conservés.

Ascros : pas d’indication

 

Aspromonte : pas d’indication

 

Auvare : pas d’indication

 

Bairols : pas d’indication

 

Belvédère : pas d’indication

 

Berra : pas d’indication

 

Beuil : pas d’indication

 

Breglio : sur le territoire on trouve du marbre noir à grain fin et compact, qu’on peut bien polir ; du marbre blanc et noir qui une fois poli produit un bel effet ; du sulfate de chaux  beige et compact (note : E Boyé () page 672, note « on exploite à Breil des marbres très recherchés »)

 

Briga : Une source qui jaillit au pied d’une énorme colline est un objet de curiosité du fait de son intermittence. Les eaux en sont parfois tellement abondantes  qu’on peut en arroser les prairies.

On trouve ici les carrières suivantes qui ne manquent pas d’intérêt :

Serpentine schisteuse entre S. Dalmazzo et Briga  près de l’ancien moulin à vent ; elle fait partie de la formation des alpe marittime

Marbre d’albâtre (marmo alabastrino), cinericio (chaux carbonatée lamellaire).

Il se trouve en filons. On en a trouvé dans le torrent Levenza entre S. Dalmazzo et Briga. Marne à nummulites, de la montagne dite Sanson. La formation marneuse recouvre la plus grande partie du système secondaire.

Les calcaires à nummulites se trouvent au sommet du mont situé au sud de Briga appelé Sanson.

 

Château-neuf de Nice : pas d’indication

 

Chateauneuf d’Entraunes : pas d’indication

 

Cigale : pas d’indication

 

Clanzo : pas d’indication

 

Coarazza : pas d’indication

 

Contes : pas d’indication

 

Cuebris : pas d’indication

 

Daluis : pas d’indication

 

Drappo : sur ce territoire existe une carrière de pierre de taille très abondante et importante pour l’usage qu’on en fait tant à Nizza qu’à Genova et ailleurs

 

Duranus : pas d’indication mines non citées

 

Entraunes : pas d’indication

 

Eza : Sur ce territoire on trouve de l’albâtre, c’est à dire chaux carbonatée alabastine de couleur blonde semi transparente qui se polit bien

Marne chloritée verte semblable au grès vert  dite argile verte, green-sand pour les anglais, glaucomie argileuse de Brongniart ; elle est très tendre et très effervescente  à l’acide nitrique ; de la formation du vallon de Laghetto, terre verte utilisée en peinture avec la marne chloritée ci-dessus . On en fait le commerce avec Lione pour les fabriques de papier à tapisser.

Chaux carbonatée compacte avec zoophites et coquilles subpétrifiées.

Chaux comme la précédente  de couleur tirant  sur le beige avec diverses pétrifications du même vallon

Fossiles ayant l’apparence d’un fragment d’orbulite recouvert de vestiges d’animaux marins appartenant à la formation marno chloritée  indiquée ci-dessus

Corno d’Ammone fragment fossile de la formation ci-dessus.

 

Falicone : pas d’indication

 

Fontan : Sur le territoire de ce village on trouve de la roche dite poudingue quartzieux en petits nodules. Il forme une partie du système du Mombego ou Monte Bego, et on le voit sur la route entre Fontan et S. Dalmazzo au lieudit Muri del Fontan. Ce grand banc de poudingue ou brèche quartzieuse  est voisin du schiste  et renferme  des strates parallèles de quartz blanc jaune plus ou moins décomposé  qui pourrait être utile en vitrerie  et autres usages similaires. Le Monte Bego est formé de la brèche susdite  qui alterne  avec le schiste roue porphyroide, avec le violacé et d’autres roches.

Schiste argilo talqué violacé. Il est voisin de la brèche  et les roches indiquées ci-dessus.

Fer oligiste gypseux au lieudit  Propetian

 

Gilletta : pas d’indication

 

Gorbio : sur le territoire de la commune existent beaucoup de sources de bonne eau potable

 

Guillaumes: Sur le territoire de la commune on trouve du soufre natif sur la chaux sulfatée (plâtre)  dans le vallon de Souliers. Dans le vallon d’Aigueblanche près de la mine de plomb de Peone, dans celle de Tuebi  et sur la rive droite du Var  face à Guillaumes. On voit çà et là  sur les mouvements et cavités de ces montagnes le sulfate de chaux de couleur blanche  et beige et quelquefois incrusté de fleurs de soufre.

Pyrite de cuivre de la mine du pont de Roubiers (Roberts) près de Guillaume. Cuivre sulfaté et carbonaté  en efflorescence

Schiste argileux rouge rosé où se trouve cette mine.

Poudingue  et noyaux  de quartz blanc qui sert de toit à la mine indiquée. Quartz amorphe tirant sur le rouge, se trouve en noyaux dans le poudingue précité

Calcaire noir  au dessus du poudingue précité.

 Au sud-est de Guillaumes  sur la rive gauche du Var  près et en dessous du pont de Roubiers et à une hauteur de soixante mètres  environ au dessus de la rivière il y a une vaste grotte  ou plutôt une galerie qui regarde vers l’est de douze mètres de longueur, qui a été anciennement excavée du dessus du banc de poudingue quartzieux déjà mentionné sur le schiste argileux rouge, alternant entre eux dont le toit et les parois droites où apparaissent encore quelques filons parallèles  de cuivre pyriteux et carbonaté.

La rareté du minerai et la dureté du poudingue quartzieux qui l’accompagne, rendent cette mine de peu d’intérêt même si le minerai contient un petit pourcentage d’or.

A une petite distance du pont  on voit les ruines et les vestiges de l’établissement  qu’a fait construire au siècle dernier  le Comte Dalunos de Villeneuve où il fondait le minerai  provenant de cette grotte  de Roubiers et celui du Trésor d’Amen cité plus loin.

Cuivre pyriteux aurifère de la mine du Trésor d’Amen près du Var déjà exploité  au siècle passé  et maintenant abandonné car de peur d’importance.

Quand on descend pendant une heure  sur la rive gauche du Var  on arrive à un précipiteux et quasi inaccessible ravin dit Trésor d’Amen où à une hauteur verticale de cent mètres environ au dessus du Var, apparaissent des anciennes excavations consistant en une galerie regardant  vers le sud ouest, de quarante mètres  environ de longueur  à l’intérieur de laquelle deux autres galeries  en dérivent, une à main droite et l’autre à gauche de la principale et se dirigeant vers le nord est. Dans celle du milieu en allant vers le Nord  apparaissent sur le toit trois petits filons  de cuivre  pyriteux  qu’on dit aurifères, chacun desquels n’a que quelques millimètres d’épaisseur.

L’environnement de cette mine  est identique à la mine précitée de Roubiers

 

Illonza: pas d’indication

 

Isola : sur le territoire on trouve du fer oligiste micacé dans le site de la Fontana, région de Prapetiart, dans les bois de l’Infernet, Giaimet, région de Prasobairans, forêt de l’Infernet.

Il donne à l’analyse docimastique 64.6 pour cent de métal ferreux. Fer oligiste  micacé  dans le vallon de Malbosco, Sur la droite de la Tinea et au dessus d’une grande forêt  de Malbosco on trouve une strate quasi verticale de 0.60 à 0.70 mètres d’épaisseur qui se dirige vers l’ouest enfermé dans le gneiss de transition. La pureté du minerai, qui permet de la traiter dans des fours du type catalane- ligure, l’épaisseur du filon, la très spacieuse forêt voisine et la facilité des communications avec le Piémont semblent des raisons suffisantes pour que quelque attention soit portée à cette mine ;

 

La Croix : pas d’indication

 

Lantosca : pas d’indication plâtrières non mentionnées

 

La Penna : pas d’indication

 

La Torre : Dans les environs de la Torre existent diverses carrières de chaux. Sur le territoire on trouve encore du fer sulfaté, mêlé à de la chaux carbonatée et au schiste bitumineux. A l’analyse il ne donne aucun indice de métaux précieux. Schiste bitumineux  accompagné du fer ci-dessus. Fer sulfuré  avec de la chaux carbonatée, dans une roche argilo calcaire. Elle se trouve au lieudit Rotoum.

 

Levenzo : Sur le Mont Férion se trouvait jadis une mine de fer que l’on exploitait avec succès.

On trouve ici des masses de très belle pierre pareille au marbre  de diverses couleurs  et qui peut être bien polie Dans le vallon « oscuro » entre Levenzo et Torretta on trouve du calcaire marneux beige foncé.

 

Lieuccia : pas d’indication

 

Lucerame : Le territoire de cette commune contient :

De l’arsenic sulfaté qui va du réalgar à l’orpiment.

Il se trouve à une distance d’environ mille cinq cent mètres au nord nord-est  du village de  Lucerame  dans le vallon dit de Roccaniera. Le matériau se présente sous forme lamellaire et cristalline, sous forme d’une strate  enfermée dans du calcaire stratifié dont les lits  vont du nord-est au sud-ouest, et s’étendent sur la spath calcaire  qui leur sert de gangue ou de matrice. Le plan de cette couche métallifère  est approximativement horizontal ; dans sa partie visible, c'est-à-dire vers le sud-ouest il se restreint  de telle sorte qu’il n’est que de quelques centimètre  d’épaisseur, mais en allant vers le nord-est la strate s’épaissit  jusqu’à  plus de trente centimètre  d’épaisseur. Divers autres filons de même nature  apparaissent tantôt  au dessus  que sous la couche principale susnommée.

Baryte hydro sulfatée, cristallisée en petits prismes  et polyèdres  plus ou moins réguliers,  qui accompagne l’arsenic sulfureux décrit ci-dessus. Il se montre latéralement et  au sud de celui-ci. Cette strate est visible sur un bref passage  et semble se diriger vers le sud-ouest ; Il est recouvert de spath calcaire  de forme rhomboidale  et disposé  sous forme  gréseuse  verte ferrifère, « green sand » pour les anglais  qui s’étend de l’ouest vers l’est  et recouvre  en alternance le système calcaro marneux sur une grande épaisseur. Il a environ vingt mètres d’épaisseur. Il apparait depuis l’ouest vers l’est sur la montagne dite Charré c’est à dire de Tuornefort au Figaret, à Lucerame où elle est incrustée de fer oligiste, sur les pentes de la montagne de Braus, à Peglia etc… ou l’argile abonde dans le grès susdit  comme au Rivetto près de Peglia. Il se réduit en billes et on le vend  pour la peinture et les papiers de tapisserie. On l’envoie en Francia.

Fer oligiste  d’apparence schisteuse, mêlé au grès vert susdit.

Plomb sulfuré dans l’ocre jaune. Il se trouve entre Lucerame et Turbia.

Baryte sulfaté  en petits prismes  et inclus dans un ciment calcaire rouge  sombre qui  offre ainsi l’apparence  du porphyre. Dans le vallon du Trésor  au pic de Braus côté ouest.

 

 

Malaussena : pas d’indication

 

Maria : pas d’indication

 

Massoins : A un mille de l’habitat  vers l’ouest il y avait un sanctuaire dédié à S. Pancrazio ; A peu de mètres du site où il se trouvait  surgit une source  dont on fait usage pour guérir de l’ophtalmie.

 

Peglia : Ce territoire ne manque pas de productions minérales. Sur le mamelon appelé ici la Lunga  ou de S. Agnese, on trouve de la lignite pyriteuse et sulfureuse. Un calcaire compact tirant sur le rouge  se trouve à une distance d’une heure de chemin au sud-est du village de Peglia , le long  et au sud du mamelon de la montagne de S . Agnese qui s’étend de l’ouest à l’est. La couche a 1.50 mètre d’épaisseur. Elle se trouve sur une sous couche d’argile dont elle est recouverte par endroits  et d’une largeur variable  qui en certains points atteint six mètres et en d’autres plus de trente. La carrière dont on parle a été testée en divers points de sa surface. Son exploitation pourrait se faire très facilement  parce qu’on peut extraire le matériau en grande partie à ciel ouvert et sans l’usage de la mine sauf dans la bande qui s’immerge sous la masse calcaire dont on ignore l’extension.

Dans le lieu appelé le Rivetto près de Peglia on trouve du grès vert ferrifère, green-sand pour les anglais  qu’on utilise en peinture. Sa préparation consiste à le triturer, en faire une pâte  avec l’eau, la réduire en billes. On la commercialise au prix de 75 centimes le rup

 

Peglione : au fond de la palce se trouve une fontaine à deux bouches dont sort une eau limpide et fraiche

 

Penna : pas d’indication

 

Peone : A une heure environ de distance du village de Peone, vers le nord-est, sur les pentes de la montagne qui borde la rive droite  du vallon d’Aigueblanche, se trouve une mine de plomb.

Le minerai à l’état de sulfure et de carbonate de plomb se trouve disséminé et réparti çà et là  dans de petits blocs, cailloux, et grains, réunis en petits amas ou en strates dans une argile ocrée, abondant en oxyde de fer et adossé au calcaire noir veiné de spath fluor.

Messieurs Giuseppe Vidal, israelite de Nizza et Roubiers  concessionnaires de cette mine, commencèrent en 1822 et 1823 leurs recherches en trois points différents : premièrement  dans le site dit Les Fosse Marguette situé à cent cinquante mètres environ au dessus du ruisseau d’Aigueblanche, en second lieu au pied de la pente et à droite  et à gauche d’un petit ruisseau dénommé il Paccaletto qui descend du nord au sud du ruisseau susnommé.

Les travaux effectués sur le site  nommé Les Fosse consistent en deux galeries superposées, excavées  dans la direction de l’ouest  vers l’est, dans un amas d’argile ocré abondant en oxyde de fer qui se trouve sous les strates de calcaire  et qui se développe  du nord-ouest au sud-est   et incliné vers le nord est de trente à quarante cinq degrés.

La galerie supérieure dont on a parlé a une largeur de sept à huit mètres  et communique par un puits  de six mètres de profondeur avec la galerie inférieure qui a environ trente mètres de long. Les concessionnaires susnommés  l’abandonnèrent en 1824 parce qu’elle ne leur convenait pas.

Quoique la nature du gisement du minerai épars dans un dépôt d’argile ocré de transport, ne donne pas de grandes espérances  pour que l’exploitation du minerai puisse être durable et constituer un projet de quelque importance, cependant l’extraction du minerai se fait pratiquement à ciel ouvert, et peut se faire de façon très facile et économique et l’usine  existant peut être utilisable  au moyen des réparations nécessaires et finalement comme le combustible ne manque pas, ainsi il semble  qu’on pourrait  en tenter l’exploitation  avec quelques espérances de profit. Ce minerai donne un produit moyen de cinquante pour cent de plomb métallique  contenant 1/32 de grain d’argent par once de plomb  et pour cela mérite son exploitation

 

Pierlaz : pas d’indication

 

Pietrafuoco : pas d’indication

 

Pogetto Rostang : pas d’indication

 

Pogetto Théniers : pas d’indication

 

Rigaud : pas d’indication 

 

Rimplas : Dans une région appelée Ciarontas à la distance d’une demi-heure de la paroisse, vers l’est  à 916 mètres d’altitude existe  du cuivre carbonaté  et sulfuré dans le quartz ; Il fut découvert en 1822. Il se présente  en amas dans le Quartz laiteux mais non en strates ni  en filons. Sa direction va de l’est à l’ouest. Il donne à l’analyse  docimastique 20% en silice et 30% de cuivre ; Il y a aussi du fer hydraté  avec du fer sulfuré magnétique.

 

Robbione : pas d’indication

 

Roccabigliera : Dans ce territoire on trouve du quartz prismatique en cristaux groupés  d’une rare transparence. Dans une forêt sourdent quatre sources d’eau sulfureuse thermale  à très peu de distance l’une de l’autre. Leur température est de 22 degrés, si celle de l’atmosphère est de 10. Fodéré affirme avoir vu des manuscrits du XVIème siècle d’où il résulte qu’à ce moment la couleur des eux sulfureuses était  de la couleur du sang, et qu’elle devaient probablement la renommée qu’elles avaient dans l’antiquité à leur température élevée. Second l’analyse qu’en fit G. B.Verani  elles contiennent du gaz hydro sulfurique, du sulfate de chaux, hydrochloraté de chaux et de soude et une petite quantité d’alumine ; elles passèrent pour guérir les maladies dérivées de la langueur et pour l’arrêt des humeurs blanches

 

Roccasterone : pas d’indication

 

Rocchetta del Varo : pas d’indication

 

Rora di Nizza : Dans la région de Blassera à deux heures de Rora  se trouvent quelques filons de cuivre pyriteux et carbonaté  qui se développent depuis le nord suivant al direction d’un petit ruisseau  dit Gorzone dont les eaux découvrent les dits filons sur trois mètres de longueur. Sur ce territoire on trouve aussi du rocher quartzieux avec un ciment d’argile dure et quartz schisteux qui se désagrège facilement  et qui voisine le rocher

 

S. Agnese : pas d’indication

 

S. Andrea : pas d’indication

 

S. Antonino : pas d’indication

 

S. Biagio : pas d’indication

 

S. Dalmazzo Selvatico : A une distance d’une demi heure de l’habitat au dessus d’une maison de paysan dite du Pras, dans le vallon de l’Eschias sur la droite du torrent « Latiné » (Tinea ?) se trouve du cuivre sulfuré  et carbonaté. Il fut trouvé en amas  à 1882 mètres d’altitude. Il a donné à l’analyse docimastique 34% de cuivre  de sorte que s’il y avait une mine en filon ou en strates elle serait plus que riche mais elle semble n’être qu’erratique  et pour cela de peu d’intérêt

 

S. Martino d’Entraunes : pas d’indication

 

S. Martino Lantosca : Cette commune est riche en productions minérales ; on trouve ici l’albâtre c'est-à-dire de la chaux carbonatée alabastine, de couleur blonde, semi transparente qu’on peut très bien polir ;

Du cuivre sulfuré, mêlé à l’ocre ; du cuivre sulfuré et carbonaté dans un schiste  talqueux ;

Du schiste talqueux et siliceux, beige foncé ; de l’anthracite, du granit blanc, du quartz rubigineux du gneiss vert, et rosé, du cuivre sulfuré pyriteux, du bitume asphalté, noirâtre, compact mélangé à des fragments  à arêtes vives  plus ou moins volumineux  de granit, quartz  gneiss et feldspath ; du cuivre et du fer  pyriteux, du gneiss granitique du fer sulfuré arseniqué, du cuivre carbonaté en efflorescence sur le schiste ; du fer oligiste lamellaire ; du quartz et feldspath cristallisé dans le gneiss, de la brèche quartzieuse  miacacée, ; du quartz pulvérulent ; de la tourbe fibreuse, carbonisée dans l’argile figuline ; du calcaire compact, du calcaire marneux foncé nummulitique ; du poudingue nummulitique ; des fossiles isolés ; du grès vert ; du calcaire marneux à surface ondulée peut-être porteur de coquillages ; du cuivre pyriteux avec du cuivre carbonaté vert dans une roche quartzieuse.

Le long de la route qui conduit au sanctuaire et au col de Fenestre on trouve une mine riche en argent, en plomb et en litharge ; la proximité des bois et de l’eau qui ruisselle ici en rendrait l’exploitation facile, à présent  complètement négligée. (Note : E Boyé , page 672 cite une mine de fer à S. Martin Lantosque)

 

S. Salvatore : ce territoire est riche en minerais ; Sur le rocher dit dei Ferraudi à une heure et demie de la paroisse de Mollières, on trouve du plomb sulfuré, argentifère, en copeaux moyennement fins ; Cette veine peut se voir  en traces de l’est vers l’ouest; elle est légèrement inclinée du sud au nord ; elle a 0.15 mètres d’épaisseur la silice est abondante.

Elle a donné à l’analyse docimastique, 75% de plomb et 6/10000 d’argent. Cette mine se trouve dans un site où on peut travailler toute l’année. Le combustible est abondant est on pourrait en faire avantageusement l’exploitation.

Il existe en outre  du cuivre sulfuré et carbonaté  dans le quartz ; du zinc sulfuré qui donne à l’analyse docimastique 52.5% de zinc métallique, du fer oligiste  micacé, mélangé au cuivre carbonaté, des masses rocheuses  avec du ciment d’argile, du schiste  argileux vert et rouge (note : Louis Durante dans sa chorographie du Comté de Nice cite les sources de la Guerz, l’une très chaude d’une odeur désagréable, contient un mélange de soufre, de magnésie et de chaux ; l’autre froide, est tellement nauséabonde qu’on n peut en boire sans être saisi de vomissement. Cette dernière chargée de mercure, ne mouille pas le linge, mais y roule en globules détachés »)

 

S. Stefano di Tinea : Il y a ici du gneiss porphyroide en couches étendues près du schiste micacé quartzieux  en tuiles. Il s’étend dans une zone  de l’ouest à l’est du site dénommé Pra au dessus de S. Stefano et qui suit la gauche de la Tinea  jusqu’à S. Salvatore et aussi à Bollena Villar S. Martino Lantosca  au vallon de Bertemont au vallon de Vallauria à Tenda et au col del Pal sur le côté sud ouest. Près du village de S. Stefano on trouve de la sienite

 

Saorgio : dans la montagne Mouri se trouve du schiste argileux, talqué, violacé et vert, peut être coloré de manganèse et de fer. Il existe de bonnes carrières de plâtre et de très bonne pierre calcaire

 

Scarena : près de Scarena on trouve une carrière de grès marneux avec ces substances organiques bitumineuses.  Elle est de nature silicée ; Elle brille fortement sous le briquet ; elle est cimentée dans la marne bitumineuse. Elle  renferme de la lignite, des substances animales  imprégnées de bitume et des fossiles marins. Elle apparait à plusieurs endroits  sur le côté des montagnes de Roccabigliera et de Belvédère qui voisinent la Vesubia, ainsi qu’à Clans S. Margherita, près de Poggetto Théniers, au nord ouest d’Utelle, au nord de Sospello  entre Scarena et Toet

 

Sospello : il ne manque pas ici de productions minérales, qui sont : du marbre sombre presque noir,  à grain fin et compact  qu’on peut très bien polir, du calcaire marno ferrugineux de couleur rouge  tâché de blanc. Il se trouve entre Sospello et le col de Brouis. Outre le silex, aux pyrites de fer et aux fossiles coquillers , il renferme  de la lignite et  de l’arsenic sulfuré ; de la chaux sulfatée anhydre, du plâtre  au col de Brouis. Les dépôts de ce plâtre ne présentent aucune stratification, et appartiennent au système secondaire ; du calcaire marneux schisteux, beige sombre. Il se trouve à l’ouest du dit col

 

Tenda : cette commune abonde en productions minérales. La mine de plomb argentifère de Tenda se trouve sur les pentes sud de la montagne dite del Bosco sur la gauche du torrent Vallauria qui sort des lacs des Meraviglia et se jette dans la Roja près de S. Dalmazzo di Tenda. Cette mine qui se trouve à 1520 mètres d’altitude est formée d’une masse métallifère stratifiée ayant une épaisseur variable entre un et dix mètres ; elle s’oriente d’ouest en est et  s’é tend du sud au nord à une distance non encore bien déterminée, dans laquelle le sulfure de plomb  en petits grains, ou en couches plus ou moins grandes, mêlé parfois au sulfure ou à l’oxyde de zinc, aux pyrites de fer et à quelques indices de cuivre pyriteux qui se trouve inclus en groupes, en disques, et parfois en strates  plus ou moins importantes.. le minerai se trouve sous et parfois dessus  d’une surface lisse, beige foncé avec un reflet métallique  de plomb dont elle est enduite. Sur cette paroi on voit de petiets strates de galène  riche en argent en grains ou lamelles quasi imperceptibles  de deux à six millimètres d’épaisseur.

La gangue, c'est-à-dire la matrice ordinaire dans laquelle est disséminé le minerai et le schiste siliceux qui passe parfois au talc ; le minerai  abonde là ou principalement domine le quartz.

A l’ouest de cette mine subsistent les antiques  excavations  qui furent exécutées avant l’invention de la poudre. Selon une tradition locale, elles auraient été faites par les sarrazins.

 En 1750  cette mine fut concédée pour trente ans à une société d’actionnaires ; en 1790 elle fut concédée au comte Chiauletti, à qui succéda  le sieur  Sebastiano Grandis en 1807  qui l’exploita jusqu’en 1814 ; à ce moment l’exploitation cessa à cause de l’octroi établi à Limone.

Il y a trois galeries qui de l’extérieur communiquent avec l’intérieur des souterrains. ; la première et la plus haute est felle des sarrazins. La seconde est dite de S. Barbara. La troisième  est appelée d Vittorio Emanuele. Le minerai apparaît plus ou moins abondant sur les parois des ouvrages de S. Barbara et de Vittorio Emanuele et n’est pas absent sur les excavations dites de S. Felice. Il abonde cependant principalement sur les flancs nord des sites mentionnés ci-dessus et à l’est de la galerie de V. Emanuele dans laquelle un puits excavé  traverse une veine de 0.50 d’épaisseur  qui se dirige vers l’est.

Il semble que cette mine  soit encore susceptible d’une longue exploitation avant d’être épuisée, pouvant employer trente mineurs. Le minerai  donne environ 1/600 en argent et 60 % de plomb. La mine est pourvue de tous les instruments nécessaires, pétrin, lavoirs, fours, habitations indispensables pour le logement des ouvriers, magasins…

Pour le reste le répertoire géologique  des minéraux de Tenda  s’établit comme suit :

Plomb argentifère  en copeaux moyens qui n’est pas abondant. Il se trouve dans la mine située dans la région de Vallauria et près de la galerie supérieure de S. Barbara. Plomb sulfuré, argentifère très riche dans la galerie de S. Barbara – idem sulfuré  argentifère  de grains très fin mélangé à la chaux carbonatée au gneiss et au fer sulfuré. Il forme la partie supérieure de la galerie  dénommée de Rivasso – gneiss quartzieux. Il forme la paroi de la galerie inférieure de S. Barbara - Brèche et nodules de  quartz violacé dans une roche stéatite ; On la trouve superposée au granit et au gneiss  et recouverte par le calcaire de transition auquel est adossé la masse métallifère de la mine.

Granit beige et blanc avec du mica noir mélangé au fer sulfaté. Dans la galerie de S. Romano situé sur la rive droite du torrent -schiste en tranches violettes argileux ; peut être il est coloré par du manganèse- marbre noir à grain fin. Cette roche forme une couronne  aux montagnes entourant la mine – Talc olaire. On trouve au col de Tenda  sur la route royale de Nizza  un site facile d’accès du marbre beige Bardiglio un peu lamellaire et de transition.  On trouve aussi au col de Tenda du fer sulfuré mêlé à de la pyrite cuprifère et à quels que peu de plomb sulfuré.  Il se trouve dans le vallon  de Gastrino au nord est de la mine de Tenda. Ce filon métallifère monte une  épaisseur de 25 centimètres et va du sud ouest au nord est. Le minerai n’a pas encore été analysé. Il comprend cependant du fer olligiste  avec du fer oxydé brun.

 

Thiery : pas d’indication

 

Todone : pas d’indication

 

Toetto di Boglio : pas d’indication

 

Toetta Scarena : pas d’indication

 

Tornaforte : en plusieurs endroits de ce territoire existent des carrières  de gypse et de pierre à chaux.

 

Torrretta di Levenzo : pas d’indication

 

Torretta di Revest : pas d’indication

 

Trinitta Vittorio : les habitants ont un moyen de subsistance dans ls carrières qui produisent les matériaux suivants :du marbre beige  tirant sur le jaune à grain très fin très compact et qui peut être très bien poli ; Elles se trouvent sur le Mont Garchier qui se trouve sur ce territoire ; il existe aussi du marbre de couleur gialogno tirant sur le rossigno avec des veines rouges compact de grain très fin  et qui peut très bien se polir. En outre de l’albatre , du marbre chloriteux vert  de la chaux carbonatée  avec des zoophites et des coquilles   sub-pétrifiées, des fossiles ayant l’apparence de l’orbulite recouvert de vestiges de petis animaux marins. Les plus beaux travaux de marbre et en pierre de taille  des édifices de Nizza, proviennent  des carrières de Trinita Vittorio

 

Turbia : Dans cette commune on trouve  de l’albâtre c’est à dire de la chaux carbonatée alabastrine, de couleur blonde semi transparent qu’on peut très bien polir ; de la chaux carbonatée jaunâtre, de l’ocre jaune.(Note : E Boyé page 672 cite les albâtres de la Turbie)

 

Utelle : le territoire ne manque pas de productions minérales ; et en fait on trouve dans la montagne de Manoinos, du carbone fossile ou pour mieux dire, de la lignite dans les terrains calcaires. De l’argile micacé avec des petits nodules, en forme de poudingue imprégnés de carbone fossile, qui forme la base de la carrière susnommée. Dans la région du Figaret existe du grès vert ferrifère (green sand)

Sur les pentes  de la montagne nommée Fornaise on trouve du carbone fossile dans le grès quartzo micacé. Sur les pentes  au nord est de la Baisse de Fornaise  et à trois heures environ au nord ouest d’Utelle on découvre diverses veines  de carbone fossile inclus dans un grès quartzeux rouge avec du ciment argilo micacé, dont l’épaisseur  varie entre 10 et 30 centimètres : cette veine est presque verticale  elle est orientée de sud ouest à nord est   et se prolonge  dans le vallon de Valletta à l’ouest et dans celui de Fornaise au nord est ; de telle sorte  que de la façon dont se présente ce combustible  et de la nature du terrain  on peut présumer qu’elle s’étend sur des distances considérables. Ce carbone fossile est de très bonne qualité  et on pourrait l’utiliser pour traiter le fer doux  et en faire du fer à chevaux

Dans la montagne susnommée de Manoinos on trouve aussi du bitume et de l’ampelite

 

Val di Blora : est riche en productions minérales. Dans la montagne de Millefonti près du col delle Ferriere il y a une carrière de fer oligiste et oxydé. Le minerai est présent sur une grande emprise  en veines ou strates ou convergentes, ou parallèles  dont l’épaisseur varie entre  0.05 et 0.40 mètres, la direction générale est parallèle  aux strates de gneiss qui le renferme ; elle va de l’est nord est  à l’ouest sud ouest   et semble s’incliner vers  le sud  de 30 degrés environ. A la distance de 300 mètres environ vers l’est du col delle Ferriere en descendant vers les lacs de Milleffonti  on voit encore les vestiges de quatre antiques carrières  comprenant du minerai, scories et autre produits des fours dits Renardières qui existaient  quand on exploitait encore cette mine. Des essais qui ont été faits,  il résulte  que le minerai donne 41 à 62% de fer qu’on pourrait dire inépuisable et d’exploitation  facile.

Au lieu dit Massagio di Mollières se trouve  de l’amiante blanche asbeste , dans la chaux carbonatée blanche  qui sert de matrice à l’amiante ; du calcaire noir pyriteux ; du fer oligiste micacé quasi pulvérulent qui donne à l’analyse 59% de fer. Dans la région de S. Giovanni il y a une mine de cuivre  sulfuré et carbonaté dans le quartz.

Près du sommet de la montagne, qui de la Bolline s’élève rapidement  vers le nord, dans le secteur  de Tremisieras distant d’une heure de cet habitat  et à deux heures de la montagne de Millefonti, on trouve une carrière de fer oligiste micacé ; elle est accompagnée  de quelques indices  de cuivre carbonaté  et pyriteux et est constituée d’un filon  de 1.20 mètres d’épaisseur. Il se dirige du sud au nord  et apparaît sur ce versant sur une longueur horizontale de 6 mètres. Son plan supérieur diffère du plan de la montagne de 20 degrés environ. Cet important filon  est inclus dans le schiste talqueux  beige clair dans le gneiss et dont les strates vont de l’est à l’ouest, et incliné  de 15 degrés par rapport au nord. Dans l’état quasi pur dans lequel se présente le filon de ce minerai  on peut espérer  que réduit immédiatement à l’état d fer métallique dans un foyer à la catalana ligure, il pourrait avoir un rendement de 45%. Dana la région de Mollières  dite Ferus  on trouve du plomb sulfuré  de taille moyennement fine. Dans le vallon de Mollières  on trouve du granit avec du feldspath noir et du mica  noir.

 

Villafranca di Nizza : pas d'indication

 

Villanuova d’Entraunes : pas d'indication

 

Villar del Varo : pas d'indication

 

Bibliographie

Boyé E. Les Alpes Maritimes, 1888

Dictionnaire de la langue niçoise, Eynaudi et Cappatti, éditions Academia Nissarda

Dizionario geografico storico statistico commerciale compilato per cura del Professore e Dottore di Belle Lettere

Gioffredo Casalis Cavaliere dell’ordine de SS Maurizio e Lazzaro

Opera molto utile agli impiegati nei pubblici e private uffizi a tutte le persone applicate al foro alla milizia al commercio e singolarmente agli amatori delle cose patrie

Bibliothèque municipale de Nice