TRACES DES GUERRES DANS LE COMTE DE NICE


Mise à jour MARS 2011

 

Notes :

 

 

Ascros : pas d’indication

 

Aspromonte : le château, ancienne demeure des feudataires et une des plus vastes habitations qui pouvait se voir dans le Comté a été en grande partie détruit pendant les vicissitudes de 1792, et ensuite a été complètement démoli pour former une belle place à l’exception d’une tour qui aujourd’hui sert de prison

 

Auvare : pas d’indication

 

Bairols : ici pendant les temps les plus terribles de la première révolution française, se retrouvaient pas mal d’amis de la cause du roi pour fuir la mort.

 

Belvédère : en 1793, quand les français occupaient la partie basse du Comté de Nizza, le général suprême autrichien Devins, établit dans ce village son quartier général pendant que le roi Vittorio Emmanuele I alors duc d’Aosta, avait établi le sien à Saorgio.

Il faut rappeler comment le plus décisif et le plus terrible combat de la campagne de cette année a été engagé sur le col de Raus. Les austro-sardes sous le commandement du général Colli et Dellera, tenaient les crêtes de ces montagnes. Le 8 juin, le général français Brunet à la tête de 25000 républicains assaillirent avec impétuosité les soldats royaux et les chassèrent de tous leurs postes  sauf du col de Raus que D.Serrurier attaqua alors avec une audace incroyable, mais il y trouva une forte résistance et fut contraint à fuir, laissant sur les lieux les cadavres de ses soldats morts. Pour remporter cette victoire jouèrent grandement la prompte obéissance et la vaillance du capitaine Zino qui avait reçu l’ordre de mitrailler l’ennemi depuis une position « giogo » (dominante) latérale de flanc. Dans ce site important commandait le chevalier de Revel maintenant comte de Pralungo et gouverneur de Turin ; dans cette action si belle se distingua le régiment d’Acqui et l’artillerie piémontaise accrut son antique renommée. Cependant le 12  pendant une horrible tempête, le général français assaillit de nouveau ce site avec 12000 hommes, mais une autre fois il fut battu et dut s’enfuir précipitamment. De cette façon cette position militaire considérable fut glorieusement conservée, dont dépendaient en partie les aléas de la guerre

 

Berra : pas d’indication

 

Beuil : pas d’indication

 

Breglio : son territoire s’étend jusqu’à Raus et à l’Antina où en 1793 un gros corps de troupes français fut battu et presque entièrement détruit par l’armée austro-sarde

 

Briga : En 1794, la Convention de Paris sous prétexte qu’Oneglia servait de repère aux corsaires, mais en fait avec l’objectif d’ouvrir la route de l’Italie par la Corniche, suite à l’inutilité des efforts  répétés, effectués l’année passée,  ordonna la violation du traité de neutralité  du territoire ligure. Au moment où deux troupes de soldats venant de Monaco envahirent San Remo, il y eut un affrontement général dans les vallées de la Vésubie, de la Roya  et dans la petite vallée de Muglia pour détourner l’attention des troupes royales, dont le résultat fut seulement l’abandon de quelques postes sur les crêtes  de la rive gauche de la Roya. Quand on eut la certitude  du mouvement d’une colonne républicaine  dans la vallée de la Nervia dont l’idée était de contourner par les sommets de Briga le rocher de Saorgio, et d’ouvrir la route de Tende, on se donna les moyens avec uns scrupuleuse lenteur  de prévenir les desseins ennemis en fortifiant les hauteurs entre la Roya et la Nervia et en fermant le passage de Sant Agostino avec un nouveau front sur la gauche de Saorgio et les bords sauvages de la rive droite de la Bendola jusqu’à sa source au mont  Tanarda et un prolongement sur les crêtes méridionales de Briga jusqu’à Colle Ardente et le Tanarello ; de cette façon la position des subalpins se trouva établie de Belvédère dans la vallée de la Vésubie à Chiaggia  à la source du Tanaro en sept positions principales  dont dépendaient des postes moins importants. C’étaient ceux de Belvédère, l’Autione, Marte à droite, Saorgio au centre, la Praja,  Colle Ardente  et le Tanarello à gauche. Dix mille hommes seulement en assuraient la défense. La préoccupation des français  de s’emparer sans délai de l’important passage de la Tanarda et la mollesse des assauts en réponse, rendit indispensable l’occupation du sommet de Marta, et du sommet de Feltze qui domine  Marta d’une grande portée d’arquebuse et dont les pentes  se relient à la Praja  au revers de Briga. Là se trouve le route qui du col de Tanarda  se dirige vers cette bourgade, est obligée de longer les pieds  des deux monts précités.  La seconde troupe républicaine  (6 avril), se rendit à ce moment au dessus d’Oneglia unique point de communication, qui se trouvait entre les subalpins et les britanniques.  La faible garnison  se retira sur les hauteurs de Sant Agata, mais contre des soldats plus nombreux  abandonna après une brève résistance  cette province et se regroupa au dessus de Nava. Une grosse bande de français  se conduisirent durement à Loano et y restèrent.

A l’annonce de la nouvelle de la présence de français sur la Riviera,  en dépit de la neutralité de Genova, une troupe de quatre mille hommes  fut désignée pour tenir les confins des sources du Tanaro jusqu’à Garessio, nombre insuffisant pour un front aussi étendu, et endroit d’autre part non habitable en cette saison, et on fut par la suite contraint  à disposer  ces soldats, partie à la défense du bas Tanaro,  et du pont de Nava et partie au passage de Loano au dessus de Garessio. A Elleno menacé par un grand nombre d’hommes au pont de Nava (15 avril), les hommes furent pris d’une terreur soudaine d’un siège dur, qu’ils se retirèrent sans un coup de canon, et qu’ils ne s’arrêtèrent que sous le rocher de Ceva, ceux d’Ormea s’étant rendu à la première sommation.

L’ennemi prit possession de la haute vallée du Tanaro  et peu de jours plus tard prit les dispositions pour l’assaut du camp subalpin sur les abords de Saorgio : les postes de Marta et de  Feltze sous l’injure du temps et de la neige, qui les isolaient, furent au même moment assaillis par quatre mille français venus du Tanarda, et trop facilement chassés malgré l’assaut de diversion  des éléments royaux au Pellegrino pour faciliter la reconquête de la Marta. Les français, une fois pris Feltze et la Marta  se dirigèrent sur Colle Ardente (27 avril), lequel fut encerclé et dégagé  et tentèrent d’escalader les tranchées escarpées de la Cima del Bosco, d’où ils furent repoussés malgré l’audace avec laquelle ils firent scintiller leurs baionnettes sur le talus du parapet. Un autre groupe de deux mille français  venus du Rosso  affrontèrent au même instant et  avec la même ardeur, le poste de la Zacarella une lieue au dessus de Colle Ardente. Il fut sur le point de succomber lorsqu’un mouvement  organisé avec astuce et valeureusement exécuté, les menaçant de revers, les contraignit à cesser leur tentative  après quatre heures de combat. Le poste de Chiaggia  qui faisait obstacle au passage du Tanarello fut pareillement assailli mais après un long échange de mousquetterie l’ennemi ne put réussir à le mettre sous son joug.

Les français ne cessèrent de donner de durs assauts  à la gauche de Saorgio,  et d’obtenir des succès avec des attaques simultanées contre les camps de Roccabigliera, de Lantosca  et de Belvédère sur la droite, qui ne se terminèrent que par un tonnerre d’artillerie, avec un fracas de mousquetterie  et avec l’abandon de Sommalunga gaillardement défendu.

Ainsi les républicains étaient maitres des crêtes, s’ouvrant la route de Briga ; et la camp de la Praja ayant été complètement délaissé pendant la nuit, la position se trouvant trop mauvaise, il fut nécessaire de se retirer en arrière sans perdre de temps ; à cette fin les pays  sur la rive gauche de la Levenza qui coule entre Briga et S Dalmazzo, furent garnis de soldats ainsi que le pont sur la rude montée entre Briga et Tenda, les premiers assaillis au même moment et en danger furent  replacés sur les escarpements de S Dalmazzo  qui dominait ce chemin et celui de Tenda, pour flanquer la retraite  de l’aile droite , l’évacuation des magasins et empêcher le regroupement des deux ailes françaises qui avaient affronté l’aile droite et l’aile gauche. Pendant ce temps les troupes royales du centre qui s’abritaient à Saorgio, craignant d’être encerclées  se retirèrent aussi en grande hâte : le rocher réduit à ses propres forces, mais qui avait cependant ordre de se défendre jusqu’à la dernière extrémité  pour épauler la retraite, fut lâchement abandonné, avant même qu’on lui ait intimé l’ordre de se rendre. En conséquence l’ennemi occupa la grande route de Saorgio ; perte qui rendit beaucoup plus risquée la retraite de la droite. Le camp de Marte attendant la nuit pour être évacué  fut assailli et pris  à la gorge ; après avoir détruit ses munitions il dut se constituer prisonnier. Celui de l’Autione et les soldats de Raus et de St Veran profitant des ténèbres de la nuit reculèrent sur les hauteurs de Mongia, et le long des pentes rejoignirent S Dalmazzo ; une partie du camp de la Vésubie se retira vers le col de Fenestre et partiellement par Raus où il se joignit à la colonne de l’Autione ; le camp de gauche au dessus de Colle Ardente  et les gens de Zacarello  et les postes sur le Tanarello  qui avaient tenu tête aux coups de l’ennemi se retirèrent par Colla Rossa  jusqu’à l’orée de la première forêt sous Bertrando, où ils campèrent après deux jours de mouvements très pénibles  et d’une nuit agrémentée en plus par la neige. Après une retraite aussi tourmentée l’armée fut disposée dans l’ordre suivant : les gens de l’aile droite furent disposés sur le contrefort gauche de la petite vallée de la Biogna, montant jusqu’à la montagne de Pietrafica sur la  crête supérieure, ceux de gauche positionnés comme indiqué sur les crêtes qui culminent entre Briga et Tenda, firent de nouveau l’ascension du mont Bertrando d’où ils s’étendaient jusqu’au col du Carlino. Entre temps quelques blessés ennemis étaient venus se retirer à S Dalmazzo.

La peur d’un grave affrontement fut le prétexte pour mettre le feu à cet immense magasin, et les soldats qui le défendaient, furent ainsi déplacés en avant de Tenda : l’ennemi  s’empara des postes de Colombiera à droite  et de ceux à gauche de S Dalmazzo et se rendit avec hardiesse sur le mont qui domine Tenda et la voie principale ayant été délaissée, il parvint sur l’éminence à la droite de ce passage étroit. De ce fait les piémontais durent exécuter la retraite sous le feu de leurs arquebusades, durement poursuivis jusqu’à la Ca, où l’ennemi fut arrêté par deux régiments  qui se rejoignirent à ce moment sur le talus à l’abri de la Ca. Le retraite se fit sans incident jusqu’au sommet du col de Tende où l’armée fut déployée du col de Pietrafica au Carlino avec des postes avancés sur les pentes rocheuses qui faisaient face aux divers sentiers. Les républicains rendus audacieux par les avantages acquis assaillirent en trois points cette nouvelle position des subalpins exténués de fatigue  et  qui manquant de courage  furent chassés à gauche des positions qui défendaient l’éminence des vallées de Framousa, et se retirèrent sur les sommets. Cependant les éléments royaux  de la droite repoussaient l’ennemi jusqu’au sommet de la Bissa, et sur le centre s’avancèrent jusqu’à la Ca où l’armée piémontaise risquait d’être poursuivie jusqu’à Limone  par la route qui du col de Framousa  s’y rend directement ; en conséquence le total abandon de cette partie des Alpes devint absolument nécessaire….. Les troupes françaises de la gauche après la retraite des éléments royaux de la vallée de la Vésubie se rendirent au col de Fenestre où elles édifièrent des baraquements ; les soldats dans la vallée de la Tinea s’insinuèrent jusqu’à Collalunga et s’établirent à Sabernoi

 

Castelnuovo di Nizza : pas d’indication

 

Château-neuf d’Entraunes : pas d’indication 

 

Cigala : le 7 novembre 1793 les habitants de Cigala avec quelques miliciens qui en tout n’excédaient pas 120, se battirent contre 1500 soldats républicains de France, pendant 24 heures. Ceux ci étant alors entrés dans le pays, le saccagèrent et la Commune dut payer une contribution forcée de 15000 francs

 

Clanzo : pas d’indication

 

Coarazza : (la chapelle bleue) a été reconstruite vers 1835 sur l’emplacement d’une chapelle détruite à la Révolution par les républicains français. Elle a conservé le même vocable de Notre Dame de la Pitié.

 

Contes : pas d’indication

 

Cuebris : pas d’indication

 

Daluis : pas d’indication

 

Drappo : pas d’indication

 

Duranus : pas d’indication

 

Entraunes : pas d’indication

 

Eza : pas d’indication

 

Falicone : pas d’indication

 

Gilletta : pas d’indication

 

Gorbio : durant la guerre de 1744  a campé ici un corps de troupes espagnoles, mais il ne s’est produit aucun fait d’armes (note : en fait, en octobre 1746 défaite gallispanne près de Gorbio)

 

Guillaumes: pas d’indication

 

Illonza: pas d’indication

 

Isola : pas d’indication

 

La Croix : pas d’indication

 

Lantosca : pas d’indication

 

La Penna : pas d’indication

 

La Torre : en 1744 une armée gallispanne composée de 30000 hommes passant par la commune de la Tore y a établi un campement dont on voit encore les vestiges.

En 1792 sur la colline dite Brek ont campé 400 soldats piémontais du régiment de Susa, qui après un feu vif en furent chassés par un nombreux corps de républicains français à la tête desquels se trouvait Masséna alors chef de bataillon.

L’année d’après, le duc d’Aosta…se rendit dans ce village pour y visiter une position militaire c'est-à-dire une hauteur dénommée « il castello ». En mai 1800  a été conduite en ce lieu et y est restée dix jours, une division française de 7000 hommes commandée par le général La Martellière  et Garnier

 

Levenzo : le Mont Ferron constitue une importante position militaire ; il fut occupé par nos troupes durant toutes les guerres contre la France. Dans les années 1792 et 1793 s’y sont fortifiées diverses compagnies des milices du Comté  avec un corps de troupes royales. En 1800 s’y est posté le général autrichien Bellegarde  avec quelques régiments allemands

 

Lucerame : en 1795 les républicains français établirent sur ce territoire et dans les collines environnantes, divers campements ; ils saccagèrent les maisons rurales et y mirent le feu

 

Malaussena : pas d’indication

 

Maria : pas d’indication

 

Massoins : pas d’indication

 

Peglia : pas d’indication

 

Peglione : pas d’indication

 

Penna : pas d’indication

 

Peone : pas d’indication

 

Pierlaz : pas d’indication

 

Pietrafuoco : pas d’indication

 

Pogetto Rostang : pas d’indication

 

Pogetto Théniers : pas d’indication

 

Rigaud : pas d’indication

 

Rimplas : pas d’indication

 

Robbione : pas d’indication

 

Roccabigliera ; pas d’indication

 

Roccasterone : pas d’indication

 

Rocchetta del Varo : pas d’indication

 

Rora di Nizza : pas d’indication

 

S.Agnese : pas d’indication

 

S.Andrea : le château auquel est adjointe une chapelle fut abandonné au saccage en 1792, et il ne reste plus que les peintures de la voute du grand salon où l’on peut voir une excellente copie de l’antique rideau du grand théâtre de Turin œuvre du célèbre Galliari représentant le triomphe de Bacchus et Ariane abandonnée

 

S.Antonino : pas d’indication

 

S.Biagio : pas d’indication

 

S.Dalmazzo Salvatico : pas d’indication

 

S Léger : pas d’indication

 

S.Maria del Laghetto : ce sanctuaire abandonné et détruit à l’époque malheureuse de l’invasion par les républicains de France fut en grande partie relevé en 1814

 

S.Martino d’Entraunes : pas d’indication

 

S.Martino Lantosca : ce territoire et ceux environnants furent le théâtre de furieuses actions entre les troupes piémontaises et les républicains de France dans les dernières années du siècle passé ; dans l’histoire de Nice nous démontrons la valeur et l’intrépidité  avec lesquelles elles combattirent les troupes subalpines

 

S. Ponzio : (le monastère) fut supprimé au mois de mars 1792 et transformé en hôpital militaire, quand les troupes françaises occupèrent Nice

 

S.Salvatore : pas d’indication

 

S.Stefano di Tinea : vers S. Dalmazzo (la Tinée) se franchit par un pont en pierre  reconstruit en 1774 ; auparavant il avait été détruit par les troupes gallispannes en 1744. En 1744 passa ici l’armée gallispanne se rendant en Piémont. En 1794, un corps de 4000 républicains y campa.

 

Saorgio : les français démantelèrent cette importante forteresse en 1798.

 

Scarena : pas d’indication

 

Sospello : à une distance d’une heure et demie de la cité se trouve le col de Ligneros où en 1793 se trouvait un camp militaire, et il y eut des combats entre les troupes austro-sardes et les troupes françaises : à plus grande distance sur les hauteurs du Beulet et de l’Aution,  se déroulèrent de sanguinaires rencontres  pendant les années 1793 et 1794.

 Pendant la révolution de 1792, cette cité eut à souffrir de graves dommages ;  le 14 février 1793 eut lieu dans son enceinte une belle bagarre entre les troupes austro-sardes  et les français : et pendant tout le temps de la guerre il y eut de fréquents passages de troupes  et toujours avec des graves dommages pour les habitants.

Il y avait une autre église paroissiale sous l’invocation de S. Pietro  qui a été détruite pendant les épisodes guerriers subis par la cité.

Un petit fort se trouvait au confluent du Merlanson  et de la Bevera. Il a été transformé en église paroissiale sous le titre de S. Pietro, qui fut malmenée pendant les aléas des dernières guerres ; et à l’endroit où elle se trouvait on a fait en 1812 pour la commodité du public une place ombragée de platanes.

 

Tenda : pas d’indication

 

Thiery : pas d’indication

 

Todone : pas d’indication

 

Toetto di Boglio : pas d’indication

 

Toetto Scarena : pas d’indication

 

Tornaforte : pas d’indication

 

Torrretta di Levenzo : pas d’indication

 

Torretta di Revest : pas d’indication

 

Trinitta Vittorio : pas d’indication

 

Turbia : pas d’indication

 

Utelle : il faut signaler la ligne militaire gardée par les troupes subalpines  en 1793. Une petite église de l’Olivaret  fut dévastée en 1793 par le vandalisme révolutionnaire, restaurée en 1804 et embellie.

 

Val di Blora : Dans les années 1792-1793, ont campé là de nombreuses troupes piémontaises dans la région dite Donna Morta (Frema Morte) ; On y voit encore des restes de routes militaires ouvertes à cette époque et les restes des baraques  et des tranchées qui y furent construites sur l’ordre du gouvernement royal.

En 1795 vint dans ce territoire une furieuse bande de malfaiteurs  qui y saccagèrent les maisons, en maltraitèrent les habitants  et non contents brulèrent les archives municipales.

Les terres environnantes furent le théâtre de furieux affrontements entre les troupes subalpines et les républicains de France dans les dernières années du siècle dernier.

Dans l’Histoire de Nice nous démontrons la valeur et l’intrépidité  avec lesquelles combattirent  les troupes piémontaises.

 

Villafranca di Nizza :   Au sommet du mont Borone, se trouve le fort du Montalbano qui en 1744 fut bravement défendu par  les troupes du Roi de Sardaigne contre les gallispans qui l’assiégeaient, et qui fut rendu lâchement aux français en 1792, quand ceux-ci envahirent le Comté de Nizza. A cette époque il était muni de 104 pièces de canon. Sur le versant occidental se trouve le fort Thaon ; en 1744 un piquet de soldats sardes y soutint une attaque de trois compagnies  de grenadiers gallispans.

Au Mont Grosso distant d’une heure au nord ont campé 300000 autrichiens en 1800.

 

Villanuova d’Entraunes : pas d’indication

 

Villar del Varo : pas d’indication

 

 

 

 

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