Les Ponchettes à Nice suivant le dictionnaire de Casalis

  

Mise à jour avril 2014

 

 Dizionario de G. Casalis Turin

 

Volume XI                                                                           

 Traduction du texte

 

«  Vers le milieu des Ponchettes et au dessous  des ruines de la tour Bellanda  qu’un négociant a transformé en terrasse agréable, on parvient par un escalier spacieux et commode à un magnifique passage qui fut commencé au milieu du XVIIIème siècle et terminé vers 1780.

Du côté de la mer, des ignobles baraques furent remplacées par une seconde terrasse  parallèle à la première où l’on peut accéder par les deux extrémités. Quand cet ouvrage sera terminé il en résultera un ensemble  de promenades très agréables. Un quai que l’on veut construire sur un terrain  au bord de mer réunira la route du port avec le quai que forme vers l’ouest  la continuation de la terrasse  et communiquera même avec le cours au moyen d’un portique qu’on doit ouvrir en bas d ‘un escalier en marbre  par lequel on monte à la promenade de la terrasse qui forme comme une espèce de bastion distant de  cinquante à cent pas  du bord de mer. Sa hauteur  est à peu près celle du premier étage d’une maison, sa largeur de dix à douze pas et  sa longueur de 750 mètres.

Etant légèrement inclinée vers la mer et revêtue d’un ciment qui la recouvre entièrement  on peut s’y promener à pied  sec  dès qu’a cessé la pluie.

Elle est flanquée de solides parapets. C’est en toute saison le passage le plus fréquenté de la ville et sa position délicieuse en justifie la prédilection  dont elle est l’objet.

…..

La terrasse décrite ci-dessus  sera vraiment un monument très remarquable  quand sera exécuté le projet  d’ériger en marbre du pays les statues des plus illustres niçois  qui devront être séparées par des colonnes monumentales  surmontées d’un grand vase en forme d’urne.

 

Photo de droite cadastre de 1812 section du Cours

25Fi088/1/VI/E/ON

 

Note 1 : Certains corps de phrases se retrouvent chez Roubaudi () page 23 dont la description est la suivante : « Cette promenade date  de plusieurs époques. Commencée  en 1750, elle ne fut achevée qu’en 1780. Du côté de la mer, d’ignobles réduits  qui affligeaient le regard ont été remplacés par une seconde terrasse parallèle à la première à laquelle elle se rattache aux deux extrémités. Quand elle sera terminée, il en résultera un ensemble de promenades admirables. Un quai qu’on a le projet de construire en dehors sur le terrain  enlevé au rivage de la mer, liera la route du port avec le quai qui forme à l’ouest  la construction de la terrasse. Ce quai communiquera  encore avec le Cours au moyen d’un portique qui s’ouvrira  au bas de l’escalier ou perron en marbre dont nous parlerons ci-après et par lequel on monte aussi à la promenade. Cette promenade de la terrasse  forme une espèce de bastion, éloigné du bord de mer d’une distance de  de 50 à 100 pas. Sa hauteur est  celle d’un premier étage ordinaire. Sa largeur, de 10 à 12 pas, sa longueur d’environ 750. Légèrement inclinée  vars la mer, unie par un ciment qui la recouvre entièrement, on peut s’y promener à pied  dès que la pluie  a cessé. De solides  parapets la bordent latéralement »

 

 

Note 2 : Dans le Guide des Etrangers à Nice () page 77, on peut lire : « le 4 novembre 1826, jour de la saint Charles, on a ouvert une nouvelle porte sur la place de la Poissonnerie à l’Est de la première pour la venue  de SM le Roi Charles Félix, ce qui lui a fait donner le nom de Porta Felice.

Elle a été construite sur le dessin de l’architecte Jean Escoffier et on y a placé l’inscription « Opt. Regi Carolo Felici adventanti Nicaenses portam et corda pandun.t Equite Carolo Ratti Laurentio Gioan, Ignatio Bues Coss. »

 

Ces inscriptions ont été regravées quand la porte a été doublée en 1965.

Sur la seconde arcade une inscription mentionne J. Médecin.

Curieusement on peut lire aussi URBE CRESCENTE SEC ARC CXXXIII A POST CAR FEL ADVENTUM AEDIF FUIT ;

On aurait du avoir, semble–t’il : A MDCXXXIII

 

Note 3 : Dans le livre sur Clément Roassal () page 69 on voit cette porte dans son état primitif. En pages 65 et 67 on a diverses vues des Ponchettes

 

Note 4 : sous le porche qui donne accès au bord de mer côté ouest, on peut voir des gravures représentant l’état ancien du cours

 

 

Bibliographie

 

Dizionario geografico storico statistico commerciale compilato per cura del Professore e Dottore di Belle Lettere

Gioffredo Casalis Cavaliere dell’ordine de SS Maurizio e Lazzaro

Opera molto utile agli impiegati nei pubblici e private uffizi a tutte le persone applicate al foro alla milizia al commercio e singolarmente agli amatori delle cose patrie

Bibliothèque municipale de Nice

Tome XI B 8143 – date 1843

 

Guide des Etrangers à Nice – Nice imprimerie typographique- 1826

 

Roassal Clément – Vues de Nice  et de ses environs – éditions Centre du patrimoine 2005

 

Roubaudi Louis – Nice et ses environs – 1843 – Paris Turin – consultable sur Internet